Bruxelles

Boulevard des airs

Paru le 01/06/2015 chez Columbia
Artistes principaux : Boulevard des Airs
Genre : Chanson française

Disponible en

16-Bit/44.1 kHz Stereo

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Le préambule d'une minute qui ouvre Bruxelles, à savoir l'introduction de « Si je m''endors mon amour », sert de mise en bouche à la déferlante flamenco du même nom qui démarre pour de bon le troisième album de Boulevard des Airs. De la capitale belge attendue, que chanta jadis le Néerlandais francophile Dick Annegarn, c'est en fait l'Espagne fantasmée qui débarque au pas de charge.

Ambassadeur d'une version alternative et ouverte aux quatre vents variété, pop, rock et world de la chanson, la troupe Boulevard des Airs a gagné ses galons au gré de deux albums plantés dans les trente meilleures ventes à leur sortie, Paris-Buenos Aires en 2011 et Les Appareuses Trompences deux ans plus tard, et glané un certain succès avec le titre « Cielo Ciego », issu du premier.

En 2015, c'est la ballade acoustique teintée de jazz « Emmène-moi » qui se charge de promouvoir un recueil de quatorze titres toujours aussi varié. Autre morceau phare, « De main de bon matin » fait un clin d'oeil au « Déserteur » de Boris Vian, avec pour porte-drapeau de l'ode à la liberté, la collègue Zaz. Sur la majorité des autres chansons, c'est la nouvelle recrue Melissa qui fait ses grands débuts sur disque, relayée par les « anciens » de la bande, ou le chanteur de Ska-P, Pulpul, sur « Quiero Sonar ».

L'ambiance festive est de rigueur jusque dans la dénonciation des injustices et autres travers d'une société marchant sur la tête. C'est le message que propagent « Tu danses et puis tout va » et « Laisser faire », l'un sur fond de rap et de rock, l'autre de ska et de mariachi mexicain. C'est aussi celui de « Mentira », lassé des promesses non tenues.

Le rock balancé de swing ultra rapide est également à l'affiche de « J'nous imagine », histoire de regards croisés dans le train, tandis que « On se regarde » constate le désamour. Au milieu s'ébroue « Ce gamin-là », qui a conservé l'innocence de la cour de récréation. Autre jour, autre rencontre, la « Bruxelles » promise arrive à quai avec une jolie suite de riffs. Quelques stations plus tard, « Lo Vamos a Intentar » clôt l'excursion mouvementée sur un air de jazz latin et de trompette solitaire. Avec Boulevard des Airs, le dépaysement est garanti et la bonne humeur en prime.

©Copyright Music Story 2015

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Si je m'endors mon amour (Intro)