Avec “Exotico”, le groupe psyché de Kettering livre un quatrième album au doux parfum d’ailleurs. Rencontre avec James Bagshaw et Tom Warmsley.

Dix ans déjà. Depuis le très seventies Sun Structures (2013), véritable coup d’éclat qui soufflait un vent de fraîcheur sur le rock psychédélique, Temples égrène les sorties tranquillement. Après le synthétique Volcano (2017), puis la pop plus édulcorée de Hot Motion (2019), voici l’exalté Exotico. Concocté en douze jours dans les studios de Sean Lennon à New York, une sorte de caverne d’Ali Baba où les Britanniques ont pu expérimenter une myriade d’instruments – claviers et cordes surtout –, ce quatrième album déploie des paysages de vacances lointaines et insouciantes, où le surf rock, le rock anatolien et les grandes musiques de film côtoient un rock psychédélique musclé, toujours plus proche de Tame Impala.

Le chanteur et guitariste James Bagshaw et le bassiste Tom Warmsley nous parlent de leurs inspirations récentes, du studio, de leur première collaboration avec le fils de John Lennon et Yoko Ono, mais aussi de ce qui les guide et les tentent.

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