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Sébastien Tellier

S’il ne devait y avoir qu’un adjectif pour qualifier Sébastien Tellier, ce serait probablement « fantasque ». Derrière son physique de gourou sous influence psychédélique, sa barbe de vieux sage, ses fringues de hipster et ses lunettes de soleil en forme d’écran plasma, se cache un être presque timide, un grand enfant, curieux et espiègle. Mais s’il est tentant de digresser sur le personnage que s’est construit Sébastien Tellier, n’oublions pas l’essentiel : la musique.

Fils du guitariste Alain Tellier (que l’on a pu entendre au sein du groupe de jazz psychédélique Magma !), on peut aisément deviner que Sébastien a grandi au milieu des instruments. Ses débuts, il les fera en 2001, à l’âge de 26 ans, avec L’incroyable Vérité. Un premier disque qui lui permet de faire les premières parties de Air (son album ayant été signé sur leur label, Record Makers) et d’acquérir une petite notoriété. Toutefois, le succès n’arrivera réellement qu’avec son second disque, Politics, porté par le titre phare La Ritournelle. Un deuxième opus sur lequel Tellier se paye le luxe de s’attribuer les services du batteur Tony Allen, ancien équipier du géant Fela Kuti. Dans la foulée, il enregistre la B.O du film Narco. S’il retravaille quelques uns de ses morceaux en version acoustique pour le disque Sessions, on ne le retrouvera avec de nouvelles compositions qu’en 2008. Alors que son précédent effort montrait le point du vue du barbu sur la politique, celui-ci fait la part belle à l’une de ses passions : le sexe. Sexuality se montre plus électronique que ses prédécesseurs. Peut-être que la présence de Guy-Manuel de Homem-Christo à la production, moitié d’un célèbre duo casqué, y est pour quelque chose… Rançon du succès : Tellier est choisi pour représenter la France à l’Eurovision. Bien que ce concours soit aux branchés ce que la citronnelle est aux moustiques, il n’hésite pas et se lance, non sans second degré. Loupé, il termine à la 19ème place (sur 25). Une défaite qui ne l’empêche pas de dormir, et encore moins de faire de la musique. En 2012, Sébastien Tellier s’embarque dans un nouveau délire, My God Is Blue. Pour ce disque, il se transforme en véritable patriarche, à la tête de l’« Alliance Bleue », un concept un peu flou à mi-chemin entre la secte et le club échangiste. Autant dire que le chanteur y est comme un poisson dans l’eau. Une fois revenu parmi les mortels, il sort son sixième album, Confection, sur le thème de l’amour. Quelques mois après, il revient avec l’Aventura, une ode au Brésil et à la bossa nova, sauce Tellier. © Nicolas Gal / QOBUZ

Discographie

48 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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