Otis Taylor
Bluesman originaire de Denver, Colorado, Otis Taylor se démarque de ses pairs par sa maitrise de la guitare, du banjo, de la mandoline, de l’harmonica et par sa voix rocailleuse mise en scène à travers des compositions qu’il imprègne de son univers sombre.
Otis Taylor nait en 1948 à Chicago, mais déménage rapidement à Denver avec sa famille, suite au meurtre de son oncle. C’est dans la ville du Colorado qu’il développe un amour pour le blues et la folk, notamment grâce à la chanson I Just Wanna Make Love to You d’Etta James. Il tombe ensuite sous le charme du banjo, de la country, de Mississippi John hurt et de Muddy Waters. Il se met alors à apprendre la guitare, le banjo et l’harmonica.
C’est pendant son adolescence qu’il forme ses premiers groupes, notamment the Otis Taylor Blues Band. Après un bref séjour en Angleterre en 1969 où il espère obtenir un contrat avec une maison de disque, Otis Taylor se voit obligé de retourner aux Etats-Unis. Peu de temps après il commence l’apprentissage de la mandoline. En 1976 il décide d’abandonner l’idée de faire carrière dans la musique et devient marchand d’antiquités.
Il faudra attendre jusqu’en 1995 pour qu’Otis Taylor se remette à la musique, jouant aussi bien en solo qu’avec son groupe à travers les USA et l’Europe.
Son album When Negroes Walked the Earth parait en 2000 sur Shoelace Records, suivi par White African en 2001 et Respect the Dead en 2002. Otis Taylor, fort du succès rencontré, continue sur sa lancée et reste très prolifique, publiant régulièrement des nouveaux disques pour le plus grand bonheur des amoureux du blues. Truth is Not Fiction (2003), Double V (2004), Below the Fold (2005), et Definition of a Circle (2007) constituent des disques dans lesquels Otis Taylor développent peu à peu sa personnalité atypique et son blues unique.
En 2008, Recapturing the Banjo voit le jour, renouant avec les véritables origines africaines du banjo, et suivi du sombre et jazz Pentatonic Wars and Love Songs en 2009. Après des problèmes de santé et une opération chirurgicale, Taylor retourne en studio pour finaliser l’album Contraband qui est alors commercialisé en 2012. C’est ensuite au tour de My World is Gone de paraitre en 2013, suivi par Hey Joe Red Meat en 2015 sur lequel Otis Taylor rend hommage à Jimi Hendrix, livrant un blues électrique teinté de sonorités venues tout droit d’Afrique de l’Ouest.
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Discographie
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