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Omer Avital

Parmi les nombreux musiciens talentueux originaires d’Israël qui ont déferlé sur le jazz mondial ces dernières années, Omer Avital n’est pas un personnage comme les autres. Il ne fait pas partie de cette vague car il est de ceux qui l’ont engendrée. Omer Avital est un pionnier. En 1992, lorsqu’il a débarqué à New York, la tête pleine de rêves, l’appel du swing le tenaillant au ventre, il était l’un des premiers jazzmen originaires de son pays à venir tenter sa chance dans la patrie de cette musique, avec deux autres instrumentistes appelés à jouer un rôle clé dans l’émergence d’Israël sur la carte du jazz, le tromboniste Avi Lebovich et le contrebassiste Avishai Cohen (la légende presque trop belle qui veut qu’ils aient foulé le sol américain tous trois le même jour est authentique).


À New York, Omer Avital a fait plus que s’abreuver au son de ses idoles, ces géants qui n’allaient pas tarder à quitter définitivement la scène et qu’il était encore aisé d’aller écouter en direct. Il s’est distingué comme l’un des éléments essentiels d’un mouvement de régénérescence en profondeur du jazz qui s’épanouissait alors.


Loin de chez lui, Omer Avital a adopté le jazz mais le jazz a aussi adopté Omer Avital, au point qu’il a noué au sein du microcosme du jazz new- yorkais des liens durables avec la plupart de ceux qui comptent aujourd’hui (Mark Turner, Greg Tardy, Jason Lindner, Joel Frahm, Jimmy Greene, Myron Walden…).


Omer Avital est né dans la petite ville de Giv'atayim, de parents marocains yéménites. À 11 ans , il y étudie la guitare classique au conservatoire puis entre à Talma Yalin, lycée leader pour les Arts en Israël. Il se met à la basse acoustique et commence à se passionner pour le jazz. Dès l'âge de 17 ans, Omer Avital commence à jouer professionnellement dans diverses formations jazz, pop et folkloriques. Il se produit dans de nombreux festivals, on l’aperçoit à la télévision, on l’entend à la radio. Après avoir passé une année dans l'orchestre de l'armée israélienne, il choisit de partir à New York.



Dès son arrivée aux USA en 1992 , le bassiste et contrebassiste s’illustre dans les groupes de Roy Haynes , Jimmy Cobb , Nat Adderley , Walter Bishop Jr. , Al Foster , Kenny Garrett , Steve Grossman , Jimmy Lovelace et Rashied Ali . En 1994, il collabore avec le pianiste Jason Lindner , avec lequel il dirige ses propres groupes et big band pendant les sessions « after hours » au célèbre jazz club de Greenwich Village, le Smalls. En 1995 et 1996, il s’impose parmi les leaders avec lesquels il faut désormais compter. Il est régulièrement cité dans le New York Times. Un certain nombre de ces sessions ont été enregistrées en privé par Luke Kaven, futur fondateur de Smalls Records. En 1997, le label Impulse ! Records sort une compilation intitulée Jazz Underground : Live at Smalls, qui présente plusieurs enregistrements de son quartet. L'année suivante, il enregistre un premier album, Devil Head, mais qui ne sera jamais publié. Son premier album mis sur le marché le sera en 2002, Think With Your Heart. 2003 est l’année du retour en Israël, Omer Avital y reste 3 ans pour étudier la composition classique, la théorie musicale arabe , l’oud et les musiques traditionnelles israéliennes. Omer Avital retourne à New York en 2005 et publie trois albums la même année, dont deux issus des archives Smalls Records et un avec son groupe Third World Love. En 2006, son album "Asking No Permission", issus des archives de Smalls Records, est cité à plusieurs reprises parmi les dix meilleurs de la scène new yorkaise. « Nous n’étions donc pas fou » écrit Ben Ratliff dans le New York Times, "Finalement, c’est bien la preuve que le sextet du Smalls dirigé par Omer Avital était vraiment bon." En 2008 , il se voit décerner la distinction la plus prestigieuse pour un artiste en Israël, le Prix du Premier Ministre. 2012 voit la sortie de deux albums, l'un avec Aaron Goldberg et Ali Jackson Jr. intitulé Yes ! Trio et un autre, Suite Of the East, qui est unanimement salué par la critique et est nommé meilleur album de l’année 2012 par la radio TSF Jazz. Son succès est tel, en France, qu’il sera signé par Yann Martin sur son label Plus Loin Music. En 2014 sortNew Songs, Omer Avital y retrouve les musiciens dont il s’entoure depuis plusieurs années :
Joel Frahm au saxophone, Avishai Cohen à la trompette, Yonathan Avishai au piano et Daniel Freedman à la batterie.

Discographie

12 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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