Eumir Deodato
Orgue Hammond, Fender Rhodes et violons, Deodato soudoie le jazz et la bossa comme nulle autre ! Sans le savoir, tout le monde possède un album de ce maître du jazz groovy. Du moins un album auquel a participé le plus funky des claviers, producteurs et arrangeurs brésiliens. Avec près de 500 disques à son actif, celui qu'on réduit trop souvent à la version funky du Also Sprach Zarathustra de Strauss (1972) fut un acteur majeur de la scène bossa de Rio au milieu des années 60 et surtout un stakhanoviste des studios groovant au rythme du jazz fusion durant la décennie 70. Quand il décolle pour New York en 1967 à seulement 25 ans, le précoce Deodato est déjà un nom qui circule dans le milieu de la bossa nova. En solo ou avec son groupe Os Catedraticos, il compose, interprète, arrange, produit, maîtrise tous les aspects de son art. Derrière son orgue Hammond ou un simple piano acoustique, il est déjà à la croisée des genres et son phrasé bossa intègre jazz et prémices d'un funk light. En débarquant à New York, il s'active derrière Astrud Gilberto, Tom Jobim, Marcos Valle et quelques autres compatriotes installés dans la Grosse Pomme.
Le label CTI de Creed Taylor est alors au cœur de cette révolution fusion qui donna tant la nausée aux puristes jazz. En 1972, Deodato intègre le All-Stars du label et publiera, l'année suivante, l'album Prelude renfermant la fameuse reprise de Strauss avec Stanley Clarke, Billy Cobham, Ray Barretto et Airto. Une dizaine d'albums suivra dans un registre tout aussi funky. Les contrats suivent et Deodato travaille pour Frank Sinatra, Aretha Franklin, Earth, Wind & Fire, etc. Il est même derrière la console des années tiroir-caisse de Kool & The Gang avec les tubesques Ladies Night et Celebration.
Au milieu des années 80 et durant près d'une décennie, son nom ne fait plus recette jusqu'à ce qu'une certaine Björk fasse appel à ses cordes sur son album Post. Les pontes de l'acid jazz louent à nouveau son cocktail de jazz, latin-funk et musiques brésiliennes, ce crossover qui en ferait une version sud-américaine de Ramsey Lewis et Bob James. Un piano, un Hammond ou un Fender Rhodes et Deodato plante un décor rythmique en deux accords. © MZ/Qobuz
Discographie
15 album(s) • Trié par Meilleures ventes
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The Crossing
Jazz - Paru chez Nicolosiproductions - soul Trade le 22 sept. 2010
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
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Os Catedráticos / Ataque
Musiques du monde - Paru chez Atração Fonográfica le 1 janv. 1998
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Percepção
Musiques du monde - Paru chez EMI Brazil le 1 janv. 1972
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
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Inútil Paisagem - As Maiores Composições De Antonio Carlos Jobim
Jazz - Paru chez Universal Music Ltda. le 2 janv. 1964
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Samba Nova Concepção
Musiques du monde - Paru chez Atração Fonográfica le 1 janv. 1964
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
O Som Dos Catedráticos
Musiques du monde - Paru chez Atração Fonográfica le 1 janv. 1970
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Os Catedráticos 73
Musiques du monde - Paru chez Atração le 1 janv. 1973
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
The Gentle Rain (An Original Motion Picture Soundtrack)
Musiques du monde - Paru chez Verve Reissues le 1 janv. 1965
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Boleros
Classique - Paru chez Universal Music Ltda. le 5 janv. 1965
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
The Bossa Nova Sessions (Remastered)
Bossa Nova - Paru chez RevOla le 2 avr. 2010
24-Bit 96.0 kHz - Stereo -
Inútil Paisagem - As Maiores Composições De Antonio Carlos Jobim
Musiques du monde - Paru chez Blue Lou Records le 2 janv. 1964
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo