Emil Gilels
Disciple de Neuhaus, enfant prodige certes mais « raisonnable » dans la poursuite de sa jeune carrière qu’il avait commencée à l’âge de douze ans avant de remettre son ouvrage sur le métier, Emil Gilels attendit de remporter le Concours Reine Elisabeth cuvée 1938 – c’était le tout premier concours Reine Elisabeth (alors encore appelé Concours Ysaÿe) consacré au piano, l’année précédente ayant couronné le violon et Oistrakh – pour accueillir grand nombre d’invitations internationales… mains la Guerre vint interrompre cette ascension, et c’est à travers l’URSS que le pianiste fit ses premières armes sur scène puis, à partir de 1946, dans les pays du Bloc de l’est. En 1945, il avait formé un fameux trio avec son beau-frère Leonid Kogan et Rostropovitch, remporté le Prix Staline en 1946, et développé une activité qui ne deviendrait internationale qu’à partir de 1955 : une tournée états-unienne avec l’Orchestre de Philadelphie et Ormandy, suivie de ses débuts londoniens en 1959 et, seulement dix ans plus tard, Salzbourg puis Vienne. Ainsi qu’on peut en juger, Gilels ne se pressa jamais – ou n’eut jamais loisir de se presser, même s’il faisait partie des happy few qui avaient le droit de se produire « à l’Ouest ». Aussi est-il éminemment regrettable qu’en 1981, Gilels fut victime d’un infarctus après un concert au Concertgebouw d’Amsterdam, après quoi sa santé resta chancelante et il s’éteignit en 1985, peu avant son soixante-neuvième anniversaire. Le cœur du répertoire de Gilels couvre la grande période classique jusqu’au romantisme tardif, avec quelques incursions dans le XXe siècle de Prokofiev (dont il créa la Huitième Sonate en 1944), Rachmaninov – qui lui avait fait cadeau de sa médaille et son diplôme du Conservatoire de Moscou –, Medtner, Scriabine ou Debussy (ce dernier assez rare dans le monde du piano à la russe), ainsi que dans la sphère baroque avec Bach et Scarlatti. Il était plongé dans une intégrale des Sonates de Beethoven pour la DGG quand la mort le surprit, de sorte qu’il manque quelques sonates – qui se trouvent, par contre, dans des enregistrements antérieurs, pris en concert pour la plupart. L’une des caractéristiques de Gilels était que, d’une exécution à une autre, il ré-interprétait les ouvrages différemment, comme s’il poursuivait les explorations dans des sphères constamment renouvelées. De sorte qu’il faut vraiment tout écouter pour se faire une véritable idée de cet artiste protéiforme. © SM/Qobuz
Lire plusDisciple de Neuhaus, enfant prodige certes mais « raisonnable » dans la poursuite de sa jeune carrière qu’il avait commencée à l’âge de douze ans avant de remettre son ouvrage sur le métier, Emil Gilels attendit de remporter le Concours Reine Elisabeth cuvée 1938 – c’était le tout premier concours Reine Elisabeth (alors encore appelé Concours Ysaÿe) consacré au piano, l’année précédente ayant couronné le violon et Oistrakh – pour accueillir grand nombre d’invitations internationales… mains la Guerre vint interrompre cette ascension, et c’est à travers l’URSS que le pianiste fit ses premières armes sur scène puis, à partir de 1946, dans les pays du Bloc de l’est. En 1945, il avait formé un fameux trio avec son beau-frère Leonid Kogan et Rostropovitch, remporté le Prix Staline en 1946, et développé une activité qui ne deviendrait internationale qu’à partir de 1955 : une tournée états-unienne avec l’Orchestre de Philadelphie et Ormandy, suivie de ses débuts londoniens en 1959 et, seulement dix ans plus tard, Salzbourg puis Vienne. Ainsi qu’on peut en juger, Gilels ne se pressa jamais – ou n’eut jamais loisir de se presser, même s’il faisait partie des happy few qui avaient le droit de se produire « à l’Ouest ». Aussi est-il éminemment regrettable qu’en 1981, Gilels fut victime d’un infarctus après un concert au Concertgebouw d’Amsterdam, après quoi sa santé resta chancelante et il s’éteignit en 1985, peu avant son soixante-neuvième anniversaire. Le cœur du répertoire de Gilels couvre la grande période classique jusqu’au romantisme tardif, avec quelques incursions dans le XXe siècle de Prokofiev (dont il créa la Huitième Sonate en 1944), Rachmaninov – qui lui avait fait cadeau de sa médaille et son diplôme du Conservatoire de Moscou –, Medtner, Scriabine ou Debussy (ce dernier assez rare dans le monde du piano à la russe), ainsi que dans la sphère baroque avec Bach et Scarlatti. Il était plongé dans une intégrale des Sonates de Beethoven pour la DGG quand la mort le surprit, de sorte qu’il manque quelques sonates – qui se trouvent, par contre, dans des enregistrements antérieurs, pris en concert pour la plupart. L’une des caractéristiques de Gilels était que, d’une exécution à une autre, il ré-interprétait les ouvrages différemment, comme s’il poursuivait les explorations dans des sphères constamment renouvelées. De sorte qu’il faut vraiment tout écouter pour se faire une véritable idée de cet artiste protéiforme. © SM/Qobuz
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Grieg: Lyric Pieces
Emil Gilels
Classique - Paru chez Deutsche Grammophon (DG) le 1 janv. 1974
Discothèque Idéale QobuzAriette - Berceuse - Papillon - Voyageur solitaire - Feuille d'album - Mélodie - Halling - Nocturne - Scherzo - Mal du pays - Le ruisseau - Retour au ...
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Brahms: The Piano Concertos, Fantasien Op. 116
Emil Gilels
Classique - Paru chez Deutsche Grammophon (DG) le 1 janv. 1996
L'une des grandes réussites d'Emil Gilels. Dans les Concertos de Brahms, avec l'incomparable Eugen Jochum à la tête de l'Orchestre Philharmonique de B ...
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Beethoven: Piano Sonatas Nos.8 "Pathétique", 13 & 14 "Moonlight"
Emil Gilels
Classique - Paru chez Deutsche Grammophon (DG) le 1 janv. 1981
Discothèque Idéale QobuzUn extrait de l'intégrale jamais achevée des Sonates de Beethoven par Emil Gilels (sessions de 1981 ici). Une vision particulièrement anguleuse, moder ...
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Schubert: Piano Quintet "The Trout"; String Quartet "Death And The Maiden"
Emil Gilels
Classique - Paru chez Deutsche Grammophon (DG) le 7 avr. 2015
24-Bit 96.0 kHz - Stereo -
Récital à la Salle Tchaïkovsky de Moscou, décembre 1960 (Live, Mono Version)
Emil Gilels
Classique - Paru chez BnF Collection le 1 janv. 1900
24-Bit 96.0 kHz - Stereo -
Beethoven: The Piano Sonatas
Emil Gilels
Classique - Paru chez Deutsche Grammophon (DG) le 1 janv. 1996
Sonates pour piano n° 2 à 8, 10 à 21, 23, 25 à 31 - WoO 47 n°1 & 2 - Variations & fugue "Eroica", op. 35 / Emil Guilels, piano ...
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Beethoven: The Five Piano Concertos, Variations, Op. 76, WoO 71 & 80
Emil Gilels
Classique - Paru chez Warner Classics le 1 janv. 1970
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Camille Saint-Saëns: Piano Concerto No. 2, Cello Concerto No. 1, Violin Concerto No. 3, Introduction & Rondo capriccioso
Emil Gilels
Musique concertante - Paru chez Praga Digitals le 1 mai 2013
24-Bit 96.0 kHz - Stereo -
Tchaikovsky: Concerto pour piano No. 1 (Mono Version)
Emil Gilels
Classique - Paru chez BnF Collection le 1 janv. 1956
24-Bit 96.0 kHz - Stereo -
Mozart: Piano Concerto No.27; Concerto for Two Pianos K.365
Emil Gilels
Classique - Paru chez Deutsche Grammophon (DG) le 1 janv. 1974
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Bach, Liszt, Mozart, Rameau, Scarlatti & Schumann
Emil Gilels
Piano solo - Paru chez Les Indispensables de Diapason le 23 févr. 2017
Diapason d'or16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Brahms: Piano Concerto No. 2 in B-Flat Major, Op. 83
Emil Gilels
Classique - Paru chez RCA Red Seal le 25 janv. 2005
It is not too much to say that Emil Gilels' recording of Brahms' Piano Concerto in B flat major with Fritz Reiner and the Chicago Symphony from Februa ...
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Beethoven, Schumann & Brahms: Piano Works (Live)
Emil Gilels
Classique - Paru chez Orfeo le 28 oct. 2013
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Grieg: Piano Concerto in A minor, Op. 16 by Emil Gilels
Emil Gilels
Classique - Paru chez Alexandre Bak - Classical Music Reference Recording le 11 févr. 2022
24-Bit 96.0 kHz - Stereo -
Tchaikovsky: Piano Concerto No. 1 in B-Flat Minor, Op. 23
Emil Gilels
Classique - Paru chez RCA Red Seal le 1 janv. 1956
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Brahms: Piano Concerto No. 2
Emil Gilels
Classique - Paru chez Alexandre Bak - Classical Music Reference Recording le 24 sept. 2021
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Tchaikovsky: Piano Concerto No. 1
Emil Gilels
Classique - Paru chez Alexandre Bak - Classical Music Reference Recording le 24 sept. 2021
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Tchaikovsky: Piano Concerto No. 1 (Gilels, Reiner) (1955)
Emil Gilels
Classique - Paru chez Naxos Classical Archives le 24 sept. 2021
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Chopin: Sonate No. 3 / Polonaises Nos. 3 / 4 & 6
Emil Gilels
Classique - Paru chez Deutsche Grammophon (DG) le 1 janv. 2010
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Beethoven: Piano Sonatas Nos.21"Waldstein", 26 "Les Adieux" & 23 "Appassionata"
Emil Gilels
Classique - Paru chez Deutsche Grammophon (DG) le 1 janv. 1986
Emil Guilels, piano ...
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo -
Beethoven: Piano Sonatas Opp. 101 & 106 "Hammerklavier"
Emil Gilels
Classique - Paru chez Deutsche Grammophon (DG) le 1 janv. 2001
Sonates pour piano n°28, op.101 & n°29, op.106 "Hammerklavier" / Emil Guilels, piano ...
16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stereo