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Buddy Guy

L’un des plus célèbres guitaristes de blues, Buddy Guy a influencé des générations entières d’adeptes de l’instrument. D’illustres noms tels que Eric Clapton, Jimi Hendrix, Stevie Ray Vaughan, Keith Richards ou encore Mark Knopfler ont tous affirmés lui être redevables. Son jeu mélangeant le blues traditionnel de Chicago avec l’énergie du rock ‘n’ roll lui a valu d’être l’une des figures les plus adoubées du genre.

George « Buddy » Guy naît à Lettsworth, en Louisiane, en 1936 et découvre les joies de la guitare sur un instrument qu’il a lui-même façonné à partir de fil de fer et de boites de conserves. Après avoir fait l’acquisition d’une véritable guitare acoustique il commence à s’inspirer de joueurs tels que B.B. King et T-Bone Walker. Il commence à jouer professionnellement en intégrant le groupe de John « Big Poppa » Tilley avec lequel il fait ses débuts sur scène et apprend à jouer devant une foule. Il enregistre ensuite une démo en 1957 et l’envoie à Chess Records, le prestigieux label de Muddy Waters, Howlin’ Wolf et Etta James, avant de décider de déménager à Chicago pour poursuivre sérieusement sa carrière.

Les débuts sont difficiles et Buddy Guy peine à trouver des opportunités régulières pour se produire sur scène. Il parvient tout de même à se lier d’amitié avec quelques-uns des meilleurs artistes de blues, Muddy Waters, Otis Rush, Freddie King, Magic Sam, et obtient une permanence dans un bar local : le 708 Club. Il signe ensuite sur le label Artistic Records et c’est Willie Dixon qui produit son premier single Sit and Cry (The Blues) ainsi que le suivant This Is the End. Artistic Records met cependant la clé sous la porte en 1959 et Buddy Guy se voit forcé de trouver une nouvelle maison de disque. Il signe un nouveau contrat avec Chess Records et sort la chanson First Time I Met The Blues qui lui permet de rencontrer un franc succès. Malgré des fantastiques titres tels que Stone Crazy et When My Left Eye Jumps, Buddy Guy se voit la plupart du temps cantonné à jouer pour d’autres musiciens tels que Muddy Waters, Howlin’ Wolf et Little Walter…

C’est à cause du directeur de Chess Records qui n’appréciait pas beaucoup le jeu flamboyant de Guy que ce dernier doit attendre 1967 avant de pouvoir enfin publier son premier album I Lef My Blues In San Francisco sur le label. Il change ensuite d’employeur et signe chez Vanguard chez qui il commercialise A Man and the Blues en 1968. Buddy Guy devient de plus en plus connu, aussi bien chez les adeptes du blues que du rock (Jimi Hendrix lui donne un sérieux coup de pouce lorsqu’il l’encense régulièrement en interview). Il continue sa carrière avec Buddy and the Juniors puis Buddy Guy and Junio Wells Play the Blues en 1972. Deux années plus tard il participe au Montreux Jazz Festival aux côtés de Junior Wells et de Bill Wyman (bassiste des Rolling Stones). La performance live est ensuite publiée sous le titre Drinkin’ TNT and Smokin’ Dynamite.

Les années 80 sont plus difficiles pour le guitariste qui se retrouve sans contrat discographique. Il passe la plupart de la décennie à vivre de ses tournées en Amérique et en Europe où il reste assez populaire. C’est grâce à des stars comme Eric Clapton et Stevie Ray Vaughan qui parlent de lui comme d’un modèle que Buddy Guy revient petit à petit sur le devant de la scène. En 1989, il ouvre son propre club à Chicago, Buddy Guy’s Legends, où il joue régulièrement avec d’autres grands artistes de blues. En 1991, il obtient enfin un contrat discographique avec Silvertone Records sur lequel il sort Damn Right, I’ve Got the Blues qui contient des apparitions d’Eric Clapton, Jeff Beck et Mark Knopfler. Ce disque lui vaut plusieurs récompenses et se vend très bien. Il continue alors sur sa lancée et sort Feels Like Rain en 1993 puis Slippin’ In en 1994 qui ne font que confirmer son succès retrouvé.

Buddy Guy continue d’étaler sa maitrise du Chicago blues à travers les années 90 et le début des années 2000 et explore aussi d’autres horizons tels que le blues sudiste sur Sweet Tea (2001) et la guitare acoustique sur Blues Singer (2003). En 2005 il est intronisé au Rock and Roll Hall of Fame et en 2010 il remporte son sixième Grammy Award pour l’album Living Proof. En 2012 il joue à la maison blanche aux côtés de Mick Jagger et B.B. King et parvient à persuader Barack Obama de chanter quelques lignes de Sweet Home Chicago. L’année suivante il dévoile l’ambitieux Rythm & Blues qui atteint la première place du Top album blues américain. Born to Play Guitar arrive ensuite en 2015, produit par Tom Hambridge. © LG/Qobuz

Discographie

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