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Bruno Leonardo Gelber

Même s’il n’est pas le virtuose le plus médiatisé, Bruno Leonardo Gelber compte, pour de nombreux experts mélomanes, parmi les meilleurs pianistes du XXe siècle. D'origine autrichienne et franco-italienne, il est né le 19 mars 1941 de parents musiciens à Buenos Aires, la capitale argentine où verront aussi le jour d’autres virtuoses nommés Nelson Goerner, Luis Ascot, Martha Argerich et Daniel Barenboim… Dès sa plus tendre enfance, Gelber est imprégné de musique. Il commence le piano à l'âge de 3 ans et demi avec sa mère qui demeurera toute sa vie sa principale conseillère. Il joue pour la première fois en Argentine à 5 ans. Un an plus tard, il commence à travailler avec Vincenzo Scaramuzza.


Bruno Leonardo Gelber est frappé à l'âge de 7 ans d'une sévère attaque de poliomyélite qui le cloue au lit pendant une année. La musique sera pour lui l'élément nécessaire et vital et, pour qu'il n'arrête pas de jouer, on démontera la lyre au-dessous du piano et il pourra ainsi travailler allongé, son lit glissé sous le clavier… Déjà célèbre en Amérique du Sud, il joue le concerto de Schumann à l'âge de 15 ans sous la direction d'un jeune chef d'orchestre nommé Lorin Maazel… A 19 ans, le gouvernement français décide de lui accorder une bourse qui lui permettra de venir travailler à Paris et surtout de rencontrer Marguerite Long qui, en l'entendant, déclare : « Vous serez mon dernier élève, mais le meilleur. Elle le poussera alors à se présenter à son concours où il obtiendra un troisième prix qui soulève un véritable scandale de la part du public et de la presse qui le portent en triomphe ».


C'est le début d'une immense carrière internationale qui l'amène à se produire en récital et avec orchestre devant les publics du monde entier. Il a déjà donné plus de 4800 concerts ! Les parrains de ses premières prestations portent des noms aussi célèbres qu’Ernest Ansermet, Rudolf Kempe, George Szell, Josef Krips, Kyril Kondrachine, Alceo Galliera, Joseph Keilbert ou Antal Dorati.


Gelber a joué aux côtés des plus grandes baguettes que sont Kurt Masur, Charles Dutoit, Bernard Hatink, Lorin Maazel, Riccardo Chailly, Christoph Eschenbach, Esa-Pekka Salonen, Jean Claude Casadesus, David Zinman, Emmanuel Krivine, Georges Prêtre ou Michel Plasson. Il s’est également produit sous la direction de Ferdinand Leitner, Klaus Tennstedt, Erich Leinsdorf, Sergiu Celibidache, Mstislav Rostropovitch ou Sir Colin Davis, entre autres. Il joue aussi avec tous les plus grands orchestres du monde et notamment dans le cadre d'institutions aussi prestigieuses que la Philharmonie de Berlin, le Musikverein de Vienne, la Tonhalle de Zurich, l'Orchestre de la Suisse Romande, l'Orchestre de Montréal, l'Orpheus Chamber Orchestra, le Philadelphia Orchestra, le Festival de Salzbourg, la Scala de Milan, la NHK de Tokyo, l'Orchestre National de France, l'Orchestre de Paris, le Royal Philharmonic Orchestra, l'Orchestre de Cleveland, les festivals de Lanaudière, d'Aix-en-Provence, de Lucerne, de Zurich, de Grenade, de Saratoga.


L'un des premiers disques des sonates de Beethoven paru chez Denon a été reconnu par le New York Times comme l'un des meilleurs enregistrements de l'année 1989 et a reçu le prix de l'Académie de Paris. Les disques de Bruno Leonardo Gelber, aussi bien en récital qu'avec orchestre (3e et 5e concertos de Beethoven, les deux concertos de Brahms), enregistrés chez EMI, lui ont également valu de remporter le Prix des Discophiles ainsi qu'à deux reprises, le Grand Prix de l'Académie Charles Cros. Transart Live a également publié un disque d’un concert donné à Lugano et au cours duquel le virtuose interprétait le Concerto pour piano n° 3 de Rachmaninov. © MD/Qobuz

Discographie

9 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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