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Aleksandra Kurzak

Lorsque, âgée de 21 ans, elle fait ses débuts en Suzanne dans Les Noces de Figaro de Mozart, à l’Opéra d’Etat de Wrocław dans sa Pologne natale, Aleksandra Kurzak a déjà derrière elle un sérieux bagage musical. Avant de chanter, la jeune femme avait étudié le violon et le piano aux conservatoires de Wrocław et de Hambourg, où elle intègra ensuite la troupe de la Staatsoper entre 2001 et 2007. C’est bien connu, il n’y a pas de meilleure école pour apprendre son métier et diversifier ses rôles.

D’abord soprano colorature, Aleksandra Kurzak chante la Reine de la nuit de La Flûte enchantée, puis Blondchen, la servante anglaise de Konstanze dans L’Enlèvement au sérail. Elle enchaîne les rôles de Servilia (La Clémence de Titus), Nanetta (Falstaff), Gilda (Rigoletto), Adele (La Chauve-souris). Elle fait ensuite ses débuts au Metropolitan (Olympia des Contes d’Hofmann), à Covent Garden (Aspasia de Mitridate). Peu à peu, sa voix s’élargit, lui permettant d’aborder des rôles dramatiques tel qu’Elisabetta de Don Carlo.

C’est en Pologne qu’elle enregistre ses premiers disques difficiles à trouver. Elle est ensuite artiste Decca pour deux récitals consacrés à des airs d’opéra dans lesquels elle fait valoir son timbre radieux et son aisance dans les coloratures, en particulier dans Rossini, Donizetti, Bellini, mais aussi pour Mozart, Verdi et Puccini. C’est en chantant L’Elixir d’amour de Donizetti à Londres qu’elle tombe amoureuse de son partenaire Roberto Alagna, qui est désormais son époux. Ensemble, ils forment un couple glamour à la ville comme à la scène. Ils donnent désormais des récitals ensemble et ont enregistré un album consacré à des duos de Puccini pour Sony Classical , leur label commun. « J’ai créé un jeu interactif en écrivant un texte qui unit les duos des différents opéras du compositeur en une seule et même histoire d’amour », confie Alagna à propos de cet enregistrement. « L’album s’intitule Puccini in Love. On l’écoute presque comme du Mozart : nous y avons mis fraîcheur et jeunesse. Nous sommes l’union de la liberté et de la rigueur, le feu et la glace. Comme toujours, il faut servir le style, être généreux et sincère. »

En attendant ses prochaines incarnations, une Traviata (Violetta) et Otello (Desdemona) à l’Opéra-Bastille et Carmen (Micaëla) au Met, Aleksandra Kurzak prévoit un troisième disque de récital annoncé cette fois pour Sony Classical. © François Hudry/QOBUZ 

Discographie

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