Le 11 décembre, sur la scène parisienne du Trabendo, le songwriter américain Jonathan Wilson fera de son rock folk et country aux saveurs west coast et floydiennes, une célébration de l’hédonisme des années 70…

Jonathan Wilson est en concert parisien au Trabendo mercredi 11 décembre 2013. Cheveux longs et barbe de rigueur, le songwriter hippie viendra défendre sur scène Fanfare, son deuxième album solaire aux effluves 70's… La veille, mardi 10 décembre, il se produira à Nantes (Stereolux).

Même s'il n'enregistre sous son nom que depuis 2011, Jonathan Wilson est déjà bien connu des aficionados du rock aux saveurs folk et country. Car avant de se lancer dans son aventure en solitaire, ce natif de Forest City en Caroline du Nord a passé son temps à s’occuper… des autres ! Comme producteur, musicien de studio et même luthier, Wilson a opéré auprès d’un nombre impressionnant de musiciens et de groupes : Robbie Robertson à Bonnie ‘Prince’ Billy en passant par Elvis Costello, Dawes, Eryka Badu, les Black Crowes, Devendra Banhart, Vetiver, Jackson Browne, J. Tillman des Fleet Foxes, etc.

Jonathan Wilson - © Magdalena Wosinska

C’est dans son studio d’Echo Park à Los Angeles, le Five Star Studio, que Wilson enregistre (en analogique exclusivement !) les artistes qu’il produit. Sur son Gentle Spirit, son premier album paru en 2011, il ne s’était pas privé de convier à sa fiesta un casting assez classieux comprenant notamment Barry Goldberg, Chris Robinson des Black Crowes et Gary Louris des Jayhawks. Tout au long de ce beau disque hippy, il célébrait ce rock west coast pratiqué à la fin des années 60 et au début des années 70 en Californie, dans le quartier de Laurel Canyon notamment. Là, de nombreux musiciens de la contreculture d’alors (Neil Young, Joni Mitchell, Jackson Browne, Graham Nash, les Byrds…) développeront un rock mâtiné de folk et de country, une musique aux harmonies ensoleillées baignant dans un hédonisme mélodique unique.

Jonathan Wilson - "Dear Friend" [Official Music Video]

Jonathan Wilson

Ce bien-être extatique, cette façon raffinée de cambrer ses mélodies comme de traiter son instrumentation avec la minutie d’un horloger suisse, Wilson avance dans une intemporalité étonnante où il fait bon se prélasser. Sensation à nouveau présente sur ce trois titres Pity, Trials And Tomorrow's Child, paru l’an passé à l’occasion du Record Store Day, où il reprend joliment Isn’t It A Pity de George Harrison avec Graham Nash au chœur ! Un coucher de soleil musical de Wilson qui, sur scène, prend même une dimension encore plus grandiose…

Cette année, avec Fanfare, l'approche n'a pas réellement changé. Disons que Jonathan Wilson se fait un brin plus David Gilmour et un brin moins Neil Young... Il reste surtout un bluffant mélodiste.

Le site du Trabendo