Interview avec le compositeur, pianiste et chef d’orchestre, étonnant d’éclectisme, qui slalome entre Paolo Conte, Alain Resnais et Bach avec une aisance déconcertante et une classe unique. Explications de ses écarts.

Un tel CV a de quoi déboussoler le chaland… Et si l’on se limite à lire la liste des noms ayant croisé la route de Bruno Fontaine, on s’interroge sur la démarche. Sur le propos. Ou juste sur sa personnalité musicale.

Des musiques de films pour Alain Resnais ou Jeanne Labrune, des collaborations avec les voix d’Ute Lamper ou Lambert Wilson, des arrangements pour les Rita Mitsouko, sans oublier des rencontres avec Michel Portal, Richard Galliano, Mino Cinelu, Louis Sclavis ou même Jean Rochefort autour de la musique de Satie.

Mais Fontaine c’est aussi un pianiste époustouflant. Comme lorsqu’il s’installe en tête à tête avec Bach, ses partitas et ses toccatas.

C’est dans les coulisses de la salle Pleyel, après une répétition avec le crooner transalpin Paolo Conte avec lequel il travaille depuis quelques années que Bruno Fontaine se raconte.

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