Le grand chef et violoniste Itzhak Perlman se produira avec l’Orchestre de Paris le 22 janvier à Pleyel.

Jeudi 22 janvier, Itzhak Perlman dirigera l’Orchestre de Paris à la salle Pleyel à Paris. Au programme de ce concert, le chef et violoniste offrira aux Parisiens Romances n°1 et 2 pour violon et orchestre de Beethoven, la Symphonie n°29 de Mozart et la Symphonie n°4 de Brahms.

Itzhak Perlman fut l’invité de l’Orchestre de Paris une bonne quinzaine de fois durant les années 80. Ce fut même, de ce violoniste parmi les plus célèbres du XXe siècle, un festival, avec Daniel Barenboim, pianiste en récital ou chef d’orchestre pour les concertos de Chostakovitch, Stravinski, Beethoven, Mendelssohn, Saint-Saëns...

Depuis le début des années 2000, Perlman a progressivement abordé la direction d’orchestre aux Etats-Unis. L’Orchestre de Paris retrouve donc un hôte à la fois familier et nouveau. La première partie du concert est classique avec deux romances pour violon et orchestre dont le public de Beethoven attendait charme et virtuosité, ainsi que l’une des dernières symphonies salzbourgeoises de Mozart où l’audace s’agite sous la politesse. En seconde partie, Perlman et l’orchestre aborderont l’un des monuments du répertoire, dernière symphonie de Brahms miroitante, polyphonique, puissante et colorée.

Sonorité chaleureuse, âme généreuse, discographie gigantesque, Itzhak Perlman rayonne un peu à la manière d’un Rubinstein en son temps. Sa vie est violon depuis ses premières années. C’est sur lui qu’il concentre son énergie quand, à 4 ans, il est frappé de poliomyélite. À 13 ans, Isaac Stern l’encourage à quitter Israël pour poursuivre ses études aux Etats-Unis. À 17 ans, en 1963, il donne son premier concert à Carnegie Hall, et deux ans plus tard son premier concerto avec le New York Philharmonique. Il n’a jamais passé de concours...

Son répertoire va de Vivaldi au XXe siècle, de Bach à Kreisler. Depuis 1997, il a également abordé la direction d’orchestre, principalement à Detroit et Saint Louis, mais les invitations viennent des orchestres du monde entier. Avec Pinchas Zukerman, Vladimir Ashkenazy, Perlman appartient à la famille musicale et à la génération de Barenboim, dont il fut l’invité une douzaine de fois entre 1974 et 1987.

Perlman jouant Beethoven dans l’émission 1 rue Sésame (Sesame Street) en 1980 :

Le site officiel de l’Orchestre de Paris

Le site official de la sale Pleyel