A l’occasion de son enregistrement des Préludes de Debussy, Philippe Bianconi, pianiste bien sous-estimé, revient sur son parcours atypique et son rapport à la musique de ce compositeur qui l’a toujours accompagné.

Avec son enregistrement de la somme musicale que constituent les Préludes de Claude Debussy, paru chez La Dolce Volta (disponible en Qualité Studio Masters !), Philippe Bianconi semble avoir attiré sur lui un peu plus de sunlights qu’à l’accoutumée… Il serait grand temps que l’art de ce pianiste, pour qui la musique française constitue depuis toujours l'une des terres d'élection, soit enfin reconnu à sa juste valeur. Reconnu et programmé. Il le sera, le 8 décembre, à 16h30, à la Cité de la Musique pour une soirée Liszt, Schumann et Busoni. Puis le 18 mars 2013, toujours à Paris, à l'Athénée cette fois, pour cette intégrale des Préludes… Depuis son succès au Concours Van Cliburn dans les années 80, Bianconi mène une carrière internationale et poursuit son itinéraire musical, creusant patiemment son sillon loin de tout tapage médiatique. Chambriste aussi, aux côté de Rampal, Starker, Amoyal et des Guarneri. Accompagnateur également du grand Hermann Prey… Aujourd’hui, il revient à Debussy. Non pas qu’il l’ait un jour quitté. « Debussy m'a toujours accompagné », confie le pianiste né à Nice en 1960 qui a pris tout le temps nécessaire avant de confier aux micros ce qu'il définit comme la quintessence de l'art debussyste. « Pendant longtemps, le caractère hédoniste m’a sans doute empêché d’en percevoir toute la profondeur et le travail extraordinaire du compositeur sur le langage musical. » Debussy donc, mais aussi son parcours atypique, son rapport ambigu à l’enregistrement et ses envies futures : Philippe Bianconi revient sur tous ces sujets, le temps d’un podcast.

Écoutez la playlist du podcast de Philippe Bianconi

Le site de Philippe Bianconi

Le site de La Dolce Volta

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