Avec son nouvel album, le folkeux français H-Burns signe un virage électrique à 360° entrepris à Chicago aux côtés du producteur de Nirvana, Steve Albini. Il s’explique.

Il a enfin l’électricité ! Non pas que Renaud Brustlein, plus connu sous le sobriquet de H-Burns, ait passé toute sa jeune carrière à jouer exclusivement les hobos folkeux made in France, guitare en bois au poing et moue de Droopy ornant son visage. Juste que son nouvel album, Off The Map, attendu en janvier prochain, a été mis en boite à Chicago chez Electrical Audio, le studio d’un certain Steve Albini, grand gourou de la chose indie durant les années 90. LE Steve Albini de Big Black, Rapeman et Shellac et dont les productions pour Nirvana, les Pixies, Jesus Lizard et PJ Harvey ont ému toute une génération… Pour patienter, H-Burns publie Six Years, un EP en guise de zakouskis. Cinq titres très électriques où le songwriter de la Drôme s’éloigne joliment du folk à vif et de la country neurasthénique dont il était jusqu’ici un attachant ambassadeur. Une nouvelle direction qui coïncide avec la naissance d’un nouveau label dont il est la première signature : Vietnam. Un label pas comme les autres puisque créé par… l’équipe du mensuel So Foot ! Pourquoi ce choix d’Albini ? Comment ce virage à (presque) 360° a-t-il déboulé dans la carrière d’H-Burns ? Et qu’est-ce que c’est que cette histoire de label monté par des footeux ? Brustlein raconte tout et livre même sa playlist du moment rien que pour les abonnés de Qobuz !

H-Burns : interview vidéo Qobuz

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