Pour son troisième disque, le jeune pianiste suisse Gabriel Zufferey ose l’épreuve du feu de l’album solo. Un sublime essai qu’il raconte le temps d’un vidéo-podcast.

Le titre de son nouvel album a l’avantage d’être bilingue. Avec Contemplation qui parait sur le label Bee Jazz, Gabriel Zufferey ne parle pourtant qu’une seule langue. La sienne. C’est pour la première fois en solitaire que le jeune pianiste suisse de 28 ans a décidé de signer un enregistrement. Comme une épreuve du feu. Ou l’introspection ultime. Une introspection captée dans un petit village suisse à 1700 mètres d’altitude. Mais cette Contemplation n’est pas coupée du monde. Bien au contraire. Dans le choix des œuvres déjà, presqu’exclusivement des relectures de standards ou d’œuvres plus confidentielles signés McCoy Tyner, Paul Desmond, Chick Corea, Duke Ellington, Thelonious Monk ou John Coltrane, pour n’en citer que quelques-uns. Parfois, le Genevois ose même le carambolage en fusionnant les plumes comme sur Gnossienne n°3 – Nardis d’Eric Davis et Miles Satie ; à moins que ce ne soit l’inverse… Live from sa cuisine, Gabriel Zufferey raconte l’origine de ce troisième album et revient sur sa déjà longue carrière.

Videopodcast Gabriel Zufferey - Qobuz.com

Qobuz