Satisfaction générale chez les producteurs de disques comme à la Sacem suite à l’adoption par le Parlement de la loi contre le téléchargement illégal.

Selon l’AFP, les syndicats des producteurs de disques et la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) ont salué l'adoption par le Parlement de la loi Hadopi contre le téléchargement illégal des œuvres culturelles sur internet.

Le Snep (Syndicat national de l'édition phonographique), principal syndicat de producteurs de disques, qui regroupe notamment les quatre majors, a fait part dans un communiqué de sa « profonde satisfaction ».

Il a souhaité que la haute autorité (Hadopi) prévue par la loi « puisse rapidement se mettre en place et que sa mission pédagogique fasse son œuvre ». Le texte prévoit que la haute autorité sanctionnera le téléchargement illégal en suspendant de deux mois à un an l'accès internet après deux mises en garde.

« Cette loi constitue une mesure phare du plan de sauvetage de l'industrie musicale opéré par le gouvernement et marque une étape importante dans la régulation des usages de l'internet et dans la lutte contre le téléchargement illégal », a réagi l'UPFI (Union des producteurs phonographiques français indépendants), le syndicat des producteurs indépendants.

« Cette loi, longtemps attendue par les auteurs, constitue une avancée bienvenue après tant d'années de laissez-faire », a déclaré dans un communiqué Bernard Miyet, le président du directoire de la Sacem.

« Le bilan de son application devra être fait rapidement et régulièrement en vue d'une part de mesurer son efficacité (...) et d'autre part d'évaluer sa capacité à compenser les pertes subies par les ayants droit depuis plusieurs années », poursuit la Sacem.

Enfin, la Cisac (Confédération internationale des sociétés d'auteurs et compositeurs) juge que « ce texte réaffirme le droit des créateurs à vivre de leur travail et permet de lutter contre la piraterie par la pédagogie » même si la loi « ne va pas tout résoudre comme d'un coup de baguette magique ».