Un brillant 11e album pour le bidouilleur new-yorkais...

Le gourou new-yorkais de 47 printemps débarque avec un onzième album aux accents mystiques truffé d’envolées de nappes de synthés, de samples dévastateurs, d'un parterre de voix surprenantes et de compositions recherchées. On se méprend à établir des parallèles immédiats avec les meilleurs idées que Moby a déjà eues par le passé dans ses albums Play et 18. A elle-seule, l’ouverture de l’album avec Everything That Rises file des frissons. Quant aux onze morceaux qui lui emboitent le pas, ils signent le retour gagnant du Moby tel que son public l'a apprécié dans sa déjà longue carrière. Parmi les surprises attachantes d'Innocents, notons l’étonnant Don’t You Love Me, puis Saints (un hommage à Unfinished Sympathy de Massive Attack), le ténébreux The Lonely Night avec le non moins ténébreux Mark Lanegan ou le tubesque The Perfect Life avec le leader des Flaming Lips, Wayne Coyne, brillamment clipé.

Moby - 'The Perfect Life' ft. Wayne Coyne (Official Video)

Moby