Avec "Midlife", son 7e album, Renaud Brustlein fait le tri dans ses passions et ses envies. Et c'est parfait.

Au début des années 2000, Renaud Brustlein alias H-Burns avait commencé sur des sentiers rocailleux de l’americana. Puis, le Drômois osait les bifurcations nostalgiques des 90’s avec des sonorités indie/grunge produites par Steve Albini.

En 2017, Kid We Own the Summer élargissait encore plus sa palette avec des textures picorées çà et là à Springsteen, Suicide voire The National… Le H-Burns de 2019 conserve un ton un brin mélancolique. Logique, vu le titre…

Mais Midlife, son septième album, est surtout une œuvre plus personnelle que par le passé. Contrairement à Off the Map, Night Moves et Kid We Own the Summer, qui l’avaient vu collaborer avec Albini donc, mais aussi Rob Schnapf, Brustlein a piloté Midlife lui-même, choisissant ses musiciens (Earl Harvin à la batterie, Kate Stables de This Is The Kit pour chanter à ses côtés sur Sister) et ses partenaires de production (Stuart Staples de Tindersticks d’abord, puis Noah Georgeson pour le mix) pour obtenir le disque qu’il avait en tête : celui qui fait le point sur une vie.

Celle d’un fan de musique jamais débordé par ses multiples marottes. Car avec Midlife, H-Burns sonne encore plus intemporel qu’à l’accoutumée et se rapproche en cela de Kurt Vile, Adam Granduciel, Kevin Morby voire Beck comme sur Crazy Ones qu'on croirait échappé de Odelay :

H-Burns - "Crazy Ones" (Official Video)

H-Burns Official

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