Le passionnant documentaire "Life In 12 Bars" retrace toute la carrière de God...

Pas facile tous les jours de porter ce pseudo de God. Oui, Dieu… A 73 ans passés, Eric Clapton fait pourtant avec. Et plutôt bien même. Sans doute que le guitariste britannique est né au bon moment. Aux bons moments, pour être précis. Le pluriel pour une carrière qui l’est tout aussi et qu’il raconte dans un nouveau documentaire qui sort sur les écrans le 23 janvier 2019 : Eric Clapton : Life In 12 Bars de Lili Zanuck, qui n'avait réalisé jusqu'ici que Rush en 1991 avec Jason Patric, Jennifer Jason Leigh et Sam Elliott et dont la BO était justement signée Clapton

Pas le genre à donner des wagons d’interviews, Eric Clapton se livre ici comme jamais. Toute sa vie, artistique et intime, y passe ! Y compris ses drames les plus intimes. Mêlant archives personnelles, performances rares et témoignages inédits d’amis nommés B.B. King, George Harrison, Pattie Boyd, Bob Dylan ou Steve Winwood, ce film retrace la destinée assez emblématique d’une star discrète mais vénérée.

La personnalité de Zanuck a joué pour que Clapton donne son feu vert. « Je déjeunais avec Eric, il y a environ deux ans, lorsqu’il m’a dit qu’il accepterait qu’on lui consacre un documentaire – une demande à laquelle il était régulièrement confronté – uniquement si c’était moi qui le réalisais. Je le connaissais depuis 25 ans et j’avais, certes, de l’expérience en réalisation et en production à la fois au cinéma et à la télévision, mais je ne m’étais jamais attaquée à un documentaire. J’ai tout de suite accepté sa proposition, tout en étant consciente que j’aurai besoin d’être épaulée par un excellent producteur et une équipe à la hauteur… Les longues heures d’entretiens que j’ai enregistrées avec Eric se sont révélées extraordinaires… Comme nous sommes à l’aise l’un avec l’autre et que nous nous faisons confiance, nous nous sommes retrouvés à évoquer des choses dont nous n’avions jamais parlées, des choses qu’Eric avait oubliées ou auxquelles il n’avait pas forcément réfléchi. Je crois que ça a été un processus particulièrement cathartique pour lui. C’est un homme très réservé, mais c’est aussi quelqu’un qui est extrêmement sensible à la notion de vérité. Il n’a pas hésité à exposer ses états d’âme, ce qui apporte une merveilleuse sincérité au film… »

Ses années au sein des Yardbirds, l’influence de B.B. King et Buddy Guy, le trio Cream avec Ginger Baker et Jack Bruce, sa fréquentation des Beatles (il tombera amoureux de Pattie Boyd, la femme de George Harrison), la parenthèse Derek & The Dominos, sa carrière solo couronnée de succès, la mort accidentelle de son fils Connor, son entrée au Rock and Roll Hall of Fame, rien ne manque à l’appel de ce Life in 12 Bars et Eric Clapton se confie sur tous les sujets. « C’était très difficile à regarder par moments, précisera l’intéressé, mais dans l’ensemble c’était intéressant de suivre ce déroulé. Quand nous avons commencé, je ne savais pas comment le film allait se déployer, j’ai cru qu’ils allaient se concentrer sur une seule période et quand ils m’ont appris que l’ambition était de couvrir l’intégralité de mon parcours... Je me suis dit : « Je ne sais pas comment ils vont faire tenir ça en moins de six heures ». C’était assez impressionnant de tout (re)voir. Il y a beaucoup de choses dont je ne me souvenais pas. Mais la dernière partie est ma préférée parce que, pour la première fois de ma vie, j’ai enfin le sourire. »

Eric Clapton: Life in 12 Bars (2017) | Official Trailer | SHOWTIME Documentary

SHOWTIME

ECOUTEZ LIFE IN 12 BARS LA BO DU DOCUMENTAIRE CONSACRÉ A ERIC CLAPTON SUR QOBUZ

Pour suivre tout ce qui se passe sur Qobuz, rejoignez-nous sur Facebook !