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Justin Kauflin

Justin Kauflin naît en 1986 à Virginia Beach, où il joue du violon et du piano dès l’âge de 6 ans. C’est à 11 ans qu’il perd la vue, des suites d’une maladie rare. Il se consacre alors au piano et devient très vite attiré par la liberté du jazz. A 15 ans, il joue en professionnel avec le batteur de jazz Jae Sinnett et rencontre le trompettiste Clark Terry - qui devient son mentor - lors de ses études à l’université. En 2008, diplômé mention très bien en interprétation jazz, il s’installe à New York. Nourri aux plus grandes sources – Art Tatum, Bud Powell, Bill Evans, Herbie Hancock et Mulgrew Miller, le style propre à l’Américain incarne plusieurs jazz à la fois. On y rencontre le « feu tranquille » du lyrisme de Bill Evans, dont Kauflin reconnaît qu’il fut « l’influence majeure de [ses] 14 ans », la fluidité agile de Bud Powell, le génie mélodique de Herbie Hancock, et un soupçon du style percussif de Dave Brubeck.




A seulement 23 ans, Justin Kauflin sort son premier album, Introducing Justin Kauflin, opus qu’il a produit, composé et interprété, et qui comprend des collaborations avec Billy Williams, Phil Kuehn, Etan Haziza ou encore Tim Green. C’est alors que Terry présente le jeune prodige au grand Quincy Jones, qui va rapidement le prendre sous son aile. Depuis cette rencontre, Quincy Jones parle de Kauflin comme d’un grand musicien : « C’est un type génial, c’est tout… C’est une évidence à chaque note ». Justin Kauflin doit finalement beaucoup à son mentor Terry, comme le montre le documentaire Keep On Keepin’ On, sorti en 2014, qui raconte l’influence majeure de Clark Terry dans l’histoire du jazz et la belle aventure de Justin Kauflin. Ce documentaire est aussi un hymne en l’honneur de deux remarquables personnalités dont le talent, l’enthousiasme et la générosité se renforcent mutuellement, leur permettent de créer, ensemble ou séparément, une musique sublime. Quincy Jones produit alors Dedication, second album du prodige, en collaboration avec Matt Stevens (étoile montante de la guitare) ou encore Etan Haziza. L’opus présente un swing très enlevé sur Up And Up tout en conservant un lyrisme doux-amer, mais aussi une influence gospel sur Mother’s Song et Thank You Lord. « Nous avons délibérément choisi de ne pas faire de Dedication une blowing session », c’est-à-dire un album où prédomine l’improvisation. Le programme ne présente que des « compositions entièrement originales, douze en tout, dont sept dédicaces » notamment à Mulgrew Miller, Clark Terry, John Toomey, Billy Williams et Jae Sinnett. Quincy Jones accompagne en tout cas Kauflin avec une grande affection, à croire que dans certains cas, le talent et le succès seraient presque contagieux. © LR/Qobuz

Discographie

10 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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