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Le sixième album de Squarepusher peut légitimement être considéré comme l’un des travaux les plus accomplis de sa carrière. Long de 80 minutes, Ultravisitor est l’album le plus ambitieux et le plus dense de sa copieuse discographie. La pochette plus personnelle présente une photo en gros plan « face » de Squarepusher le regard aigu et triste fixant l’objectif. Si l’on s’en tient à ce portrait très brut, Ultravisitor serait donc un autoportrait de l’artiste. A coup sûr, tous les styles musicaux explorés par Squarepusher depuis ses débuts sont ici présents que ce soit la drum’n’bass, la techno hardcore, l’electro, le dub, le jazz, le funk mais aussi les musiques contemporaines. Si les albums précédents étaient plus touffus et par moments inégaux, celui-ci, malgré sa longueur inhabituelle, semble avoir été extrêmement travaillé: impression confirmée en interview par l’artiste déclarant avoir passé plusieurs mois sur certains titres.
Le premier titre « Ultravisitor », merveille de construction, résume l’ambition de l’album. Des breakbeats déchaînés et une mélodie acid house dignes de Go Plastic succèdent à un jeu subtil de superpositions de claviers. Le morceau se poursuit par des effets d’écho et de distorsion sous forte influence dub. L’hybride « Tetra Sync », long de 10 minutes, est un autre temps fort où l’équilibre entre jazz déconstruit et électro hystérique est porté à son sommet. Le plus acoustique « I Fulcrum » voit Squarepusher signer un solo de basse digne de son maître Jaco Pastorius alors que celui de « C-Town Smash » dérive plutôt vers le funk. « Menelec », « Steinbolt », « District Line II» et « An Arched Pathway » reprennent les délires électroniques chaotiques de Go Plastic avec une maîtrise encore plus confondante des programmations. Le très bruitiste « Steinbolt », malgré son caractère éprouvant pour l’auditeur, garde le cap et se termine par un orgue lugubre du meilleur effet. Dans « Lanbic 9 Poetry » et « Circlewave », pièces inclassables, se télescopent rythmes hip hop joués live et séquences improvisées déjà entendues sur Music Is Rotted One Note. « Andrei » et le titre final « Every Day I Love », où Squarepusher démontre ses nouveaux dons de guitariste flamenco sont des respirations bienvenues sur cet album exigeant et riche.
Sur Ultravisitor, Tom Jenkinson a réussit enfin la fusion des styles dont il rêvait sans rompre l’équilibre entre ses prouesses musicales (les solos de basse…et de batterie) et ses programmations électroniques délirantes. Avec son premier album Feed Me Weird Things, ce disque en forme de bilan est une initiation très sûre à Squarepusher, un surdoué parmi les artistes du catalogue Warp.
©Copyright Music Story 2015
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Squarepusher, MainArtist
2003 Warp Records 2003 Warp Records
Squarepusher, MainArtist
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Chronique
Le sixième album de Squarepusher peut légitimement être considéré comme l’un des travaux les plus accomplis de sa carrière. Long de 80 minutes, Ultravisitor est l’album le plus ambitieux et le plus dense de sa copieuse discographie. La pochette plus personnelle présente une photo en gros plan « face » de Squarepusher le regard aigu et triste fixant l’objectif. Si l’on s’en tient à ce portrait très brut, Ultravisitor serait donc un autoportrait de l’artiste. A coup sûr, tous les styles musicaux explorés par Squarepusher depuis ses débuts sont ici présents que ce soit la drum’n’bass, la techno hardcore, l’electro, le dub, le jazz, le funk mais aussi les musiques contemporaines. Si les albums précédents étaient plus touffus et par moments inégaux, celui-ci, malgré sa longueur inhabituelle, semble avoir été extrêmement travaillé: impression confirmée en interview par l’artiste déclarant avoir passé plusieurs mois sur certains titres.
Le premier titre « Ultravisitor », merveille de construction, résume l’ambition de l’album. Des breakbeats déchaînés et une mélodie acid house dignes de Go Plastic succèdent à un jeu subtil de superpositions de claviers. Le morceau se poursuit par des effets d’écho et de distorsion sous forte influence dub. L’hybride « Tetra Sync », long de 10 minutes, est un autre temps fort où l’équilibre entre jazz déconstruit et électro hystérique est porté à son sommet. Le plus acoustique « I Fulcrum » voit Squarepusher signer un solo de basse digne de son maître Jaco Pastorius alors que celui de « C-Town Smash » dérive plutôt vers le funk. « Menelec », « Steinbolt », « District Line II» et « An Arched Pathway » reprennent les délires électroniques chaotiques de Go Plastic avec une maîtrise encore plus confondante des programmations. Le très bruitiste « Steinbolt », malgré son caractère éprouvant pour l’auditeur, garde le cap et se termine par un orgue lugubre du meilleur effet. Dans « Lanbic 9 Poetry » et « Circlewave », pièces inclassables, se télescopent rythmes hip hop joués live et séquences improvisées déjà entendues sur Music Is Rotted One Note. « Andrei » et le titre final « Every Day I Love », où Squarepusher démontre ses nouveaux dons de guitariste flamenco sont des respirations bienvenues sur cet album exigeant et riche.
Sur Ultravisitor, Tom Jenkinson a réussit enfin la fusion des styles dont il rêvait sans rompre l’équilibre entre ses prouesses musicales (les solos de basse…et de batterie) et ses programmations électroniques délirantes. Avec son premier album Feed Me Weird Things, ce disque en forme de bilan est une initiation très sûre à Squarepusher, un surdoué parmi les artistes du catalogue Warp.
©Copyright Music Story 2015
À propos
- 1 disque(s) - 15 piste(s)
- Durée totale : 01:19:41
- Artistes principaux : Squarepusher
- Maison de disque : Warp Records
- Genre : Pop/Rock Rock Alternatif et Indé
2003 Warp Records 2003 Warp Records
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