The Universal Want

Doves

Paru le 2020-09-11 chez EMI - Heavenly Recordings
Artistes principaux : Doves
Genre : Alternatif et Indé

Disponible en

24-Bit/96 kHz Stereo

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Le lumineux Lost Souls qui vit le trio Doves accéder à une renommée méritée dans le domaine de la pop britannique sophistiquée, date déjà de l'an 2000. Il fut suivi par trois autres albums, dont le dernier, Kingdom of Rust, fut publié en 2009. Depuis, silence radio. Chacun des musiciens, désireux de s’engager dans de nouveaux projets, a tenté sa chance, sans grand succès. Aussi, lorsque Jez Williams, Jimi Goodwin et Andy Williams se sont retrouvés pour une série de concerts en 2018, il ne faisait plus aucun doute sur leur réelle intention : entamer l’écriture d’un nouveau chapitre discographique destiné à rompre ce long hiatus de 11 ans.

L’arrivée du très attendu The Universal Want a donc été précédée par deux titres, « Carousels » et « Prisoners ». Le premier ouvre finalement l’album avec ses presque cinq minutes et la « patte » de Doves est toujours immédiatement reconnaissable avec cette basse profonde, ces riffs de guitare inspirés et cette batterie joueuse, au service d’une pop tantôt atmosphérique, tantôt délurée, comme sur le très bon « I Will Not Hide », avec ses chœurs d’enfants, ses guitares enivrantes et ses claviers discrets. Mélodiquement, chaque chanson s’avère imparable, comme « Broken Eyes » avec sa section rythmique trépidante ou « For Tomorrow » avec ses entremêlements ingénieux de claviers et de guitares ou le magnifique et apaisant « Cathedrals of the Mind ».

Les sonorités de U2 et surtout Coldplay ne sont jamais éloignées dans la recette musicale déployée avec soin par Doves, notamment sur des titres tels que « Cycle of Hurt », « Universal Want » ou « Prisoners », mais le trio britannique se plaît à étirer les formats de ses chansons au-delà des cinq minutes, donnant lieu à des expérimentations intéressantes, comme sur « Mother Silverlake ». Cela a toutefois l’inconvénient d’éteindre partiellement quelques bonnes mélodies mais cela ne nuit jamais à l’homogénéité de The Universal Want, qui tire sa révérence sur la ballade minimaliste « Forest House ».

©Copyright Music Story 2021

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Carousels