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Dans les 70’s, la compétition était rude dans le monde du reggae jamaïcain, alors en pleine ébullition. Si l’histoire a retenu les hitmakers Bunny Lee avec son band les Aggrovators ou Channel One et ses Revolutionaries (avec Sly et Robbie), elle a un peu oublié le producteur Rodguel “Blackbeard” Sinclair et son groupe maison, le Ring Craft Posse. Frère du chanteur Tapper Zukie, alors en pleine gloire, Blackbeard avait récupéré l’ancien studio de King Tubby. Mais il ne disposait pas du réseau d’un Bunny Lee, qui avait savamment construit son écurie depuis la fin des années 60.
C’est ce même Bunny Lee qui lui “prête” son poulain Johnny Clarke, incontestable numéro 1 de la fin des 70’s à Kingston, pour quelques sessions irrégulières au fil des ans. Elles sont regroupées sur ce Strickly Reggae Music (The Blackbeard Years 1976-86), une somme de neuf titres (en excluant les versions dub) qui témoigne de la meilleure période de Johnny Clarke, devenue l’idole de la Jamaïque grâce à une série de tubes entamée avec son fameux None Shall Escape the Judgement en 1974. On retrouve ainsi une sélection des plus agréables avec son hit African Roots, une cover inspirée du classique Fade Away de Junior Byles ou encore le très laid back Can’t Stop Me, sur lequel la nonchalance légendaire de la voix de Clarke fait des merveilles. © Smaël Bouaici/Qobuz
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Johnny Clarke, MainArtist - Rodguel Sinclair, Composer
2020 Patate Records 2020 Patate Records
Johnny Clarke, MainArtist - Rodguel Sinclair, Composer
2020 Patate Records 2020 Patate Records
Johnny Clarke, MainArtist - Rodguel Sinclair, Composer
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Johnny Clarke, MainArtist - Rodguel Sinclair, Composer
2020 Patate Records 2020 Patate Records
Chronique
Dans les 70’s, la compétition était rude dans le monde du reggae jamaïcain, alors en pleine ébullition. Si l’histoire a retenu les hitmakers Bunny Lee avec son band les Aggrovators ou Channel One et ses Revolutionaries (avec Sly et Robbie), elle a un peu oublié le producteur Rodguel “Blackbeard” Sinclair et son groupe maison, le Ring Craft Posse. Frère du chanteur Tapper Zukie, alors en pleine gloire, Blackbeard avait récupéré l’ancien studio de King Tubby. Mais il ne disposait pas du réseau d’un Bunny Lee, qui avait savamment construit son écurie depuis la fin des années 60.
C’est ce même Bunny Lee qui lui “prête” son poulain Johnny Clarke, incontestable numéro 1 de la fin des 70’s à Kingston, pour quelques sessions irrégulières au fil des ans. Elles sont regroupées sur ce Strickly Reggae Music (The Blackbeard Years 1976-86), une somme de neuf titres (en excluant les versions dub) qui témoigne de la meilleure période de Johnny Clarke, devenue l’idole de la Jamaïque grâce à une série de tubes entamée avec son fameux None Shall Escape the Judgement en 1974. On retrouve ainsi une sélection des plus agréables avec son hit African Roots, une cover inspirée du classique Fade Away de Junior Byles ou encore le très laid back Can’t Stop Me, sur lequel la nonchalance légendaire de la voix de Clarke fait des merveilles. © Smaël Bouaici/Qobuz
À propos
- 1 disque(s) - 13 piste(s)
- Durée totale : 00:40:34
- Artistes principaux : Johnny Clarke
- Compositeur : Rodguel Sinclair
- Maison de disque : Patate Records
- Genre : Reggae Dub
2020 Patate Records 2020 Patate Records
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