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C’est un petit disque de rien du tout : à peine huit chansons d’éternité et trente-cinq minutes de bonheur. C’est une collection modeste d’instants de tristesse, de déconvenues et de ces histoires banales d’amours finissantes. C’est simplement le catalogue des mornas (si l’on veut, le blues capverdien) les plus déchirées de l’instant, enregistrées presque en direct depuis le bar enfumé de l’un des ports de l’un des pays les plus pauvres au monde.
C’est une nouveauté, aussi, la première fois – ou presque – que le grand public rencontre cette dame quinquagénaire, un peu forte, drapée dans d’invraisemblables robes à motifs fleuris. Si l’on en croit les notes de pochette, ses amis la surnomment « Cize » et on a immédiatement envie de faire partie de ses amis, tant on comprend l’émotion du chant de cette grand-mère à révolte de petite fille. D’ailleurs, la dame ne chante pas, elle rêve. A ce pays qu’elle aime tant mais qui lui a rendu tant de rudesse. A cet amour d’adolescence à jamais gravé dans son cœur et à sa maman toujours à ses côtés. Elle rêve à tout cela avec discrétion, comme tous ces gens modestes qui ne veulent pas qu’on les voie saigner. Et surtout, elle chante comme si elle ne s’adressait qu’à nous, public individualiste et vorace.
Et puis, Mar Azul est un disque brut de décoffrage, aussi, construit autour de quelques guitares acoustiques, un piano qui pleure et quelques trilles de violon. Paulino Vieira est déjà là, avec son petit harmonica, et son sens inné de l’arrangement naturel, et sans affèterie. Et puis il y a Bau au cavaquinho (cette terriblement exigeante guitare portugaise à quatre cordes), et le producteur José da Silva, qui y croit dur comme fer. Toutes les chansons sont très bien, mais on a envie de dire qu’on préfère la rare élégance de « Cabo Verde » à tout. C’est vrai qu’il y a « Separação », aussi, triste comme une fille qui s’en va. Voilà, dans un instant, dans quelques mois, la presse déchaînée évoquera une « nouvelle Billie Holiday » et Cesária Évora connaîtra son premier triomphe à l’Olympia. Alors, dépêchez-vous : cela va bientôt commencer….
©Copyright Music Story 2015
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Cesaria Evora, MainArtist - Africa Nostra, MusicPublisher - SM Publishing, MusicPublisher - De Bertholene, MusicPublisher
(C) 1991 Lusafrica (P) 1991 Lusafrica
Cesaria Evora, MainArtist - Africa Nostra, MusicPublisher - SM Publishing, MusicPublisher - MUSIQUE & COMMUNICATION, MusicPublisher
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Dr, MusicPublisher - Cesaria Evora, MainArtist - Copyright Control, MusicPublisher
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(C) 1991 Lusafrica (P) 1991 Lusafrica
Chronique
C’est un petit disque de rien du tout : à peine huit chansons d’éternité et trente-cinq minutes de bonheur. C’est une collection modeste d’instants de tristesse, de déconvenues et de ces histoires banales d’amours finissantes. C’est simplement le catalogue des mornas (si l’on veut, le blues capverdien) les plus déchirées de l’instant, enregistrées presque en direct depuis le bar enfumé de l’un des ports de l’un des pays les plus pauvres au monde.
C’est une nouveauté, aussi, la première fois – ou presque – que le grand public rencontre cette dame quinquagénaire, un peu forte, drapée dans d’invraisemblables robes à motifs fleuris. Si l’on en croit les notes de pochette, ses amis la surnomment « Cize » et on a immédiatement envie de faire partie de ses amis, tant on comprend l’émotion du chant de cette grand-mère à révolte de petite fille. D’ailleurs, la dame ne chante pas, elle rêve. A ce pays qu’elle aime tant mais qui lui a rendu tant de rudesse. A cet amour d’adolescence à jamais gravé dans son cœur et à sa maman toujours à ses côtés. Elle rêve à tout cela avec discrétion, comme tous ces gens modestes qui ne veulent pas qu’on les voie saigner. Et surtout, elle chante comme si elle ne s’adressait qu’à nous, public individualiste et vorace.
Et puis, Mar Azul est un disque brut de décoffrage, aussi, construit autour de quelques guitares acoustiques, un piano qui pleure et quelques trilles de violon. Paulino Vieira est déjà là, avec son petit harmonica, et son sens inné de l’arrangement naturel, et sans affèterie. Et puis il y a Bau au cavaquinho (cette terriblement exigeante guitare portugaise à quatre cordes), et le producteur José da Silva, qui y croit dur comme fer. Toutes les chansons sont très bien, mais on a envie de dire qu’on préfère la rare élégance de « Cabo Verde » à tout. C’est vrai qu’il y a « Separação », aussi, triste comme une fille qui s’en va. Voilà, dans un instant, dans quelques mois, la presse déchaînée évoquera une « nouvelle Billie Holiday » et Cesária Évora connaîtra son premier triomphe à l’Olympia. Alors, dépêchez-vous : cela va bientôt commencer….
©Copyright Music Story 2015
À propos
- 1 disque(s) - 8 piste(s)
- Durée totale : 00:34:31
- Artistes principaux : Cesária Evora
- Maison de disque : Lusafrica
- Genre : Musiques du monde Afrique
(C) 1991 Lusafrica (P) 1991 Lusafrica
Distinctions :
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