Musique illimitée
Écoutez cet album en haute-qualité dès maintenant dans nos applications
Démarrer ma période d'essai et lancer l'écoute de cet albumProfitez de cet album sur les apps Qobuz grâce à votre abonnement
SouscrireProfitez de cet album sur les apps Qobuz grâce à votre abonnement
Téléchargement non disponible
Plus haut bastion de la musique absolue (du moins en apparence), la musique de chambre semble n’avoir plus guère, vers 1860, qu’un défenseur de premier plan en terres austro-allemandes : Brahms reprend un flambeau hérité de Beethoven, de Schubert, de Mendelssohn et du maître Schumann. Le genre, totalement dédaigné – ou presque – par Liszt et Wagner, les hérauts de la « musique nouvelle », sera exploré par Brahms tout au long de sa vie, d’abord comme interprète dès les années quarante, puis à plus de vingt reprises comme compositeur dès 1853, avec le Trio Op. 8 (dont l’année 1891 donnera, près de quarante ans plus tard, une nouvelle version), et jusqu’en 1894.
Le piano sera vecteur privilégié de l’expression des vertes années, comme en témoigne entre autres le Quintette Op. 34. Œuvre protéiforme, ce quintette fut d’abord rédigé pour cordes seules dès 1861.
En septembre 1862, Brahms le signale sous cette forme (avec deux violoncelles) à l’attention du compositeur Albert Dietrich, puis il consulte ses deux experts, Joseph Joachim et Clara (Schumann), qui lui écrit : « Je ne sais comment te dire la grande joie que ton Quintette à cordes m’a donnée », tandis que le violoniste se montre plus réservé : « C’est d’une écriture complexe et je crains que, sans une interprétation vigoureuse, ce quintette ne sonne pas avec clarté ». Une séance privée en 1863 confirme son jugement. Brahms transcrit alors l’œuvre pour deux pianos et en donne la première audition à Vienne le 17 avril 1864, avec Carl Tausig : accueil sans enthousiasme. L’année suivante, exécution à Baden, devant la princesse Anna de hesse, dédicataire de l’œuvre. C’est alors que l’intuition de Clara lui fait deviner le point faible : « C’est une œuvre si pleine d’idées qu’elle demande tout l’orchestre. Je t’en prie, revois-la encore ».
Son ami et critique hermann Levi lui suggère l’équilibre piano/quatuor à cordes. Le compositeur suit ce dernier avis et achève cette ultime « ré-orchestration » durant l’été 1864. La création eut lieu le 24 mars 1868, à Paris, salle Erard, avec Louise Japha au piano. Hermann Levi écrit alors au compositeur : « Le Quintette est beau au-delà de ce que l’on peut dire… Il ne contient pas une note qui puisse faire soupçonner qu’il s’agit d’un arrangement… D’une œuvre monotone pour deux pianos, vous avez fait une chose d’une grande beauté, un chef-d’œuvre de la musique de chambre ». © La Dolce Volta
Vous êtes actuellement en train d’écouter des extraits.
Écoutez plus de 100 millions de titres avec votre abonnement illimité.
Écoutez cette liste de lecture et plus de 100 millions de titres avec votre abonnement illimité.
À partir de 10,83 $ CA/mois
Piano Quintet in F Minor, Op. 34 (Johannes Brahms)
Quatuor Hermès - Geoffroy Couteau, Piano - Johannes Brahms, Composer
2019 LA DOLCE VOLTA 2018 La Prima Volta
Quatuor Hermès - Geoffroy Couteau, Piano - Johannes Brahms, Composer
2019 LA DOLCE VOLTA 2018 La Prima Volta
Quatuor Hermès - Geoffroy Couteau, Piano - Johannes Brahms, Composer
2019 LA DOLCE VOLTA 2018 La Prima Volta
Quatuor Hermès - Geoffroy Couteau, Piano - Johannes Brahms, Composer
2019 LA DOLCE VOLTA 2018 La Prima Volta
8 Piano Pieces, Op. 76 (Johannes Brahms)
Geoffroy Couteau, Piano - Johannes Brahms, Composer
2019 LA DOLCE VOLTA 2015 La Prima Volta
Geoffroy Couteau, Piano - Johannes Brahms, Composer
2019 LA DOLCE VOLTA 2015 La Prima Volta
Geoffroy Couteau, Piano - Johannes Brahms, Composer
2019 LA DOLCE VOLTA 2015 La Prima Volta
Geoffroy Couteau, Piano - Johannes Brahms, Composer
2019 LA DOLCE VOLTA 2015 La Prima Volta
Geoffroy Couteau, Piano - Johannes Brahms, Composer
2019 LA DOLCE VOLTA 2015 La Prima Volta
Geoffroy Couteau, Piano - Johannes Brahms, Composer
2019 LA DOLCE VOLTA 2015 La Prima Volta
Geoffroy Couteau, Piano - Johannes Brahms, Composer
2019 LA DOLCE VOLTA 2015 La Prima Volta
Geoffroy Couteau, Piano - Johannes Brahms, Composer
2019 LA DOLCE VOLTA 2015 La Prima Volta
Chronique
Plus haut bastion de la musique absolue (du moins en apparence), la musique de chambre semble n’avoir plus guère, vers 1860, qu’un défenseur de premier plan en terres austro-allemandes : Brahms reprend un flambeau hérité de Beethoven, de Schubert, de Mendelssohn et du maître Schumann. Le genre, totalement dédaigné – ou presque – par Liszt et Wagner, les hérauts de la « musique nouvelle », sera exploré par Brahms tout au long de sa vie, d’abord comme interprète dès les années quarante, puis à plus de vingt reprises comme compositeur dès 1853, avec le Trio Op. 8 (dont l’année 1891 donnera, près de quarante ans plus tard, une nouvelle version), et jusqu’en 1894.
Le piano sera vecteur privilégié de l’expression des vertes années, comme en témoigne entre autres le Quintette Op. 34. Œuvre protéiforme, ce quintette fut d’abord rédigé pour cordes seules dès 1861.
En septembre 1862, Brahms le signale sous cette forme (avec deux violoncelles) à l’attention du compositeur Albert Dietrich, puis il consulte ses deux experts, Joseph Joachim et Clara (Schumann), qui lui écrit : « Je ne sais comment te dire la grande joie que ton Quintette à cordes m’a donnée », tandis que le violoniste se montre plus réservé : « C’est d’une écriture complexe et je crains que, sans une interprétation vigoureuse, ce quintette ne sonne pas avec clarté ». Une séance privée en 1863 confirme son jugement. Brahms transcrit alors l’œuvre pour deux pianos et en donne la première audition à Vienne le 17 avril 1864, avec Carl Tausig : accueil sans enthousiasme. L’année suivante, exécution à Baden, devant la princesse Anna de hesse, dédicataire de l’œuvre. C’est alors que l’intuition de Clara lui fait deviner le point faible : « C’est une œuvre si pleine d’idées qu’elle demande tout l’orchestre. Je t’en prie, revois-la encore ».
Son ami et critique hermann Levi lui suggère l’équilibre piano/quatuor à cordes. Le compositeur suit ce dernier avis et achève cette ultime « ré-orchestration » durant l’été 1864. La création eut lieu le 24 mars 1868, à Paris, salle Erard, avec Louise Japha au piano. Hermann Levi écrit alors au compositeur : « Le Quintette est beau au-delà de ce que l’on peut dire… Il ne contient pas une note qui puisse faire soupçonner qu’il s’agit d’un arrangement… D’une œuvre monotone pour deux pianos, vous avez fait une chose d’une grande beauté, un chef-d’œuvre de la musique de chambre ». © La Dolce Volta
Détails de l'enregistrement original : Recorded 26-28 February, 2018, Arsenal-Metz en Scènes (Grande Salle), France (1-4) ; Théâtre des 4 Saisons, Gradignan, France, 7 July, 2015 (5-12)
À propos
- 1 disque(s) - 12 piste(s)
- Durée totale : 01:05:10
- 1 Livret Numérique
- Artistes principaux : Quatuor Hermès Geoffroy Couteau
- Compositeur : Johannes Brahms
- Maison de disque : La Dolce Volta
- Origine : Allemagne
- Genre : Classique
- Période : Musique Romantique
2019 LA DOLCE VOLTA 2018 LA PRIMA VOLTA
Pourquoi acheter sur Qobuz ?
-
Écoutez ou téléchargez votre musique
Achetez un album ou une piste à l’unité. Ou écoutez tout notre catalogue en illimité avec nos abonnements de musique en continu en haute qualité.
-
Zéro DRM
Les fichiers téléchargés vous appartiennent, sans aucune limite d’utilisation. Vous pouvez les télécharger autant de fois que vous souhaitez.
-
Choisissez le format qui vous convient
Vous disposez d’un large choix de formats pour télécharger vos achats (FLAC, ALAC, WAV, AIFF...) en fonction de vos besoins.
-
Écoutez vos achats dans nos applications
Téléchargez les applications Qobuz pour smartphones, tablettes et ordinateurs, et écoutez vos achats partout avec vous.