Musique illimitée
Écoutez cet album en haute-qualité dès maintenant dans nos applications
Démarrer ma période d'essai et lancer l'écoute de cet albumProfitez de cet album sur les apps Qobuz grâce à votre abonnement
SouscrireProfitez de cet album sur les apps Qobuz grâce à votre abonnement
Téléchargement digital
Téléchargez cet album dans la qualité de votre choix
Pour ces enregistrements des œuvres pour chœur et orchestre de Brahms, réalisés en 1981, Bernard Haitink et l’Orchestre de la Radio Bavaroise avaient fait appel à la contralto anglaise Alfreda Hodgson, qui comme sa compatriote une génération plus tôt, disparut bien top tôt : une voix de velours, avec ce qu’il faut de fragilité et de tendresse – indispensable pour cette musique éloignée de toute virtuosité vocale. Au-delà de la Rhapsodie avec contralto que chante ladite Hodgson, le reste du programme comporte des pièces assez rarement entendues : le Begräbnisgesang de 1858 – ce « chant des funérailles » est-il un ultime hommage à Schumann, disparu deux ans plus tôt ? –, conçu pour un orchestre de vents avec timbales, avec une thématique archaïsante habilement contredite par des enchaînements harmoniques des plus modernes. Le jeune Brahms, vingt-cinq ans alors, s’est déjà surpassé. Enfin, l’album propose également deux œuvres de la grande maturité : Gesang der Parzen (« Le Chant des Parques », les fileuses de la vie et de la mort), dont le noir propos est souligné par le fait que le chœur, à six voix, double les altos et les basses, effet sombre garanti ; et Nänie, un lamento sur l’inéluctabilité de la mort – « Nänie » n’étant pas un diminutif pour un gentil nom féminin, mais la forme allemande du latin nenia, chant funèbre, en l’occurrence sur un texte de Schiller. On regrettera l’absence, dans l’album qui aurait pu le contenir, du Schicksalslied ; peut-être l’orchestre n’avait-il pas eu le temps de l’enregistrer, mais ce n’est là qu’une conjecture. © SM/Qobuz
Plus d'informationsVous êtes actuellement en train d’écouter des extraits.
Écoutez plus de 100 millions de titres avec votre abonnement illimité.
Écoutez cette liste de lecture et plus de 100 millions de titres avec votre abonnement illimité.
À partir de 10,83 $ CA/mois
Alto Rhapsody, Op. 53 (Johannes Brahms)
Alfreda Hodgson, Performer - Chor des Bayerischen Rundfunks, Choir - Symphonieorchester Des Bayerischen Rundfunks, Orchestra - Bernard Haitink, Conductor - Johann Wolfgang von Goethe, Lyricist - Johannes Brahms, Composer
(C) 2016 Orfeo (P) 2016 Orfeo
Begräbnisgesang, Op. 13 (Johannes Brahms)
Chor des Bayerischen Rundfunks, Choir - Symphonieorchester Des Bayerischen Rundfunks, Orchestra - Bernard Haitink, Conductor - Michael Weiße, Lyricist - Johannes Brahms, Composer
(C) 2016 Orfeo (P) 2016 Orfeo
Gesang der Parzen, Op. 89 (Johannes Brahms)
Chor des Bayerischen Rundfunks, Choir - Symphonieorchester Des Bayerischen Rundfunks, Orchestra - Bernard Haitink, Conductor - Johann Wolfgang von Goethe, Lyricist - Johannes Brahms, Composer
(C) 2016 Orfeo (P) 2016 Orfeo
Nänie, op. 82 (Johannes Brahms)
Chor des Bayerischen Rundfunks, Choir - Symphonieorchester Des Bayerischen Rundfunks, Orchestra - Bernard Haitink, Conductor - Friedrich von Schiller, Lyricist - Johannes Brahms, Composer
(C) 2016 Orfeo (P) 2016 Orfeo
Chronique
Pour ces enregistrements des œuvres pour chœur et orchestre de Brahms, réalisés en 1981, Bernard Haitink et l’Orchestre de la Radio Bavaroise avaient fait appel à la contralto anglaise Alfreda Hodgson, qui comme sa compatriote une génération plus tôt, disparut bien top tôt : une voix de velours, avec ce qu’il faut de fragilité et de tendresse – indispensable pour cette musique éloignée de toute virtuosité vocale. Au-delà de la Rhapsodie avec contralto que chante ladite Hodgson, le reste du programme comporte des pièces assez rarement entendues : le Begräbnisgesang de 1858 – ce « chant des funérailles » est-il un ultime hommage à Schumann, disparu deux ans plus tôt ? –, conçu pour un orchestre de vents avec timbales, avec une thématique archaïsante habilement contredite par des enchaînements harmoniques des plus modernes. Le jeune Brahms, vingt-cinq ans alors, s’est déjà surpassé. Enfin, l’album propose également deux œuvres de la grande maturité : Gesang der Parzen (« Le Chant des Parques », les fileuses de la vie et de la mort), dont le noir propos est souligné par le fait que le chœur, à six voix, double les altos et les basses, effet sombre garanti ; et Nänie, un lamento sur l’inéluctabilité de la mort – « Nänie » n’étant pas un diminutif pour un gentil nom féminin, mais la forme allemande du latin nenia, chant funèbre, en l’occurrence sur un texte de Schiller. On regrettera l’absence, dans l’album qui aurait pu le contenir, du Schicksalslied ; peut-être l’orchestre n’avait-il pas eu le temps de l’enregistrer, mais ce n’est là qu’une conjecture. © SM/Qobuz
À propos
- 1 disque(s) - 4 piste(s)
- Durée totale : 00:47:41
- Artistes principaux : Alfreda Hodgson Chor des Bayerischen Rundfunks Symphonieorchester Des Bayerischen Rundfunks Bernard Haitink
- Compositeur : Johannes Brahms
- Maison de disque : Orfeo
- Genre : Classique Musique vocale (profane et sacrée) Musique chorale (pour chœur)
(C) 2016 Orfeo (P) 2016 Orfeo
Pourquoi acheter sur Qobuz ?
-
Écoutez ou téléchargez votre musique
Achetez un album ou une piste à l’unité. Ou écoutez tout notre catalogue en illimité avec nos abonnements de musique en continu en haute qualité.
-
Zéro DRM
Les fichiers téléchargés vous appartiennent, sans aucune limite d’utilisation. Vous pouvez les télécharger autant de fois que vous souhaitez.
-
Choisissez le format qui vous convient
Vous disposez d’un large choix de formats pour télécharger vos achats (FLAC, ALAC, WAV, AIFF...) en fonction de vos besoins.
-
Écoutez vos achats dans nos applications
Téléchargez les applications Qobuz pour smartphones, tablettes et ordinateurs, et écoutez vos achats partout avec vous.