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Miles Davis|Bitches Brew

Bitches Brew

Miles Davis

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Le travail rythmique de In a Silent Way avait plus que posé les bases d’une nouvelle ère. Mais tout bascule vraiment l’été de cette même année 1969, lorsque Miles Davis s’enferme avec 12 musiciens pour enregistrer ce qui deviendra l’emblématique double album Bitches Brew, qui paraît en avril 1970. Le carambolage entre jazz, rhythm’n’blues, funk et rock’n’roll est violent. Ce que le public entend ne ressemble à rien. Ou plutôt à un tour de magie de plus de 90 minutes au cours duquel le trompettiste prouve qu’il a digéré Hendrix, le funk, le rock, le blues et une bonne partie de l’histoire du jazz. Malgré cette ouverture d’esprit, il ne détournera jamais la majorité du jeune public, pas assez mûre pour la complexité de son discours électrique. De leur côté, les puristes estiment que Miles vend son âme au diable, certains l’accusant de sombrer dans le commercial. Pures divagations, tant cette musique extrême et extrémiste est éloignée des standards de diffusion des radios américaines, et maltraite les tympans curieux. Une fois de plus, Miles et ses complices passent des heures en studio à improviser autour de motifs et de suites d’accords simples, sans aucun arrangement préalable. « C’était comme un orchestre », expliquera le batteur Lenny White. « Et Miles en était le chef. Chacun portait un casque pour bien entendre tous les autres. Pas d’invités, ni de photographes admis lors des sessions. » Si le maître de cérémonie donne carte blanche à ses sidemen, on peut parfois l’entendre sur le disque, au loin, lâchant quelques consignes. Même son jeu, habituellement cool, est bien plus incisif, voire agressif. En plus des fidèles Wayne Shorter au saxophone, Dave Holland à la basse, Chick Corea au piano électrique et Jack DeJohnette à la batterie, les six thèmes de Bitches Brew réunissent Joe Zawinul, John McLaughlin, Larry Young, Lenny White, Don Alias, Juma Santos et Bennie Maupin. L’autre personnage central, c’est le studio d’enregistrement. Boucles, effets, chambre d’écho et dizaine de collages, Miles et son producteur Teo Macero passent des heures à sculpter cette orgie électrique. Jusqu’à l’overdose comme sur Pharoah’s Dance, composé de 19 éléments séparés ! Un pianiste et un batteur dans la piste de droite. Un autre pianiste et un autre batteur dans la gauche. Bitches Brew est l’œuvre de tous les possibles ! On est loin de la bonne vieille jam-session jazz captée en une seule prise… À l’arrivée, le résultat, sombre et envoûtant, n’est ni purement rock, ni purement funk, ni purement jazz d’ailleurs. Il est… autre ! © Marc Zisman/Qobuz

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Bitches Brew

Miles Davis

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1
Pharaoh's Dance (Album Version)
00:20:04

Bennie Maupin, Bass Clarinet - Dave Holland, Bass - John McLaughlin, Guitar - Jack DeJohnette, Drums - Chick Corea, Piano - Mark Wilder, Mastering Engineer - Mark Wilder, Re-Mixer - Harvey Brooks, Acoustic Bass - Wayne Shorter, Soprano Saxophone - Bob Beldon, Re-Issue Producer - LARRY YOUNG, Piano - Michael Cuscuna, Executive Producer - Joe Zawinul, Composer - Joe Zawinul, Lyricist - Joe Zawinul, Piano - Don Alias, Congas - Stan Tonkel, Recording Engineer - Miles Davis, Performer - Miles Davis, Trumpet - Teo Macero, Producer - Lenny White, Drums - Jumma Santos (Jim Riley), Shaker - Frank Laico, Recording Engineer

Originally released 1970. All rights reserved by Columbia Records, a division of Sony Music Entertainment

2
Bitches Brew (Album Version)
00:26:59

Bennie Maupin, Bass Clarinet - Dave Holland, Bass - John McLaughlin, Guitar - Jack DeJohnette, Drums - Chick Corea, Piano - Mark Wilder, Mastering Engineer - Mark Wilder, Re-Mixer - Harvey Brooks, Acoustic Bass - Wayne Shorter, Soprano Saxophone - Bob Beldon, Re-Issue Producer - Michael Cuscuna, Executive Producer - Joe Zawinul, Piano - Don Alias, Congas - Stan Tonkel, Recording Engineer - Miles Davis, Composer - Miles Davis, Lyricist - Miles Davis, Performer - Miles Davis, Trumpet - Teo Macero, Producer - Lenny White, Drums - Jumma Santos (Jim Riley), Shaker - Frank Laico, Recording Engineer

Originally released 1970. All rights reserved by Columbia Records, a division of Sony Music Entertainment

DISQUE 2

1
Spanish Key (Album Version)
00:17:32

Bennie Maupin, Bass Clarinet - Dave Holland, Bass - John McLaughlin, Guitar - Jack DeJohnette, Drums - Chick Corea, Piano - Mark Wilder, Mastering Engineer - Mark Wilder, Re-Mixer - Harvey Brooks, Acoustic Bass - Wayne Shorter, Soprano Saxophone - Bob Beldon, Re-Issue Producer - LARRY YOUNG, Piano - Michael Cuscuna, Executive Producer - Joe Zawinul, Piano - Don Alias, Congas - Stan Tonkel, Recording Engineer - Miles Davis, Composer - Miles Davis, Performer - Miles Davis, Trumpet - Teo Macero, Producer - Lenny White, Drums - Jumma Santos (Jim Riley), Shaker - Frank Laico, Recording Engineer

Originally released 1970. All rights reserved by Columbia Records, a division of Sony Music Entertainment

2
John McLaughlin (Album Version)
00:04:22

Harvey Brooks, Acoustic Bass - Don Alias, Congas - Lenny White, Drums - Bennie Maupin, Bass Clarinet - Dave Holland, Bass - Teo Macero, Producer - Chick Corea, Piano - Bob Beldon, Re-Issue Producer - Joe Zawinul, Piano - Wayne Shorter, Soprano Saxophone - Jack DeJohnette, Drums - M. Davis, Lyricist - M. Davis, Composer - Jumma Santos (Jim Riley), Shaker - Michael Cuscuna, Executive Producer - Miles Davis, Performer - Miles Davis, Trumpet - John McLaughlin, Guitar

Originally released 1970. All rights reserved by Columbia Records, a division of Sony Music Entertainment

3
Miles Runs the Voodoo Down (Album Version)
00:14:01

Harvey Brooks, Acoustic Bass - Don Alias, Drums - Lenny White, Percussion - Bennie Maupin, Bass Clarinet - Dave Holland, Acoustic Bass - Chick Corea, Piano - Teo Macero, Producer - Joe Zawinul, Piano - Wayne Shorter, Soprano Saxophone - Jack DeJohnette, Drums - Jumma Santos (Jim Riley), Congas - M. Davis, Lyricist - M. Davis, Composer - Miles Davis, Performer - Miles Davis, Trumpet - John McLaughlin, Guitar

Originally released 1970. All rights reserved by Columbia Records, a division of Sony Music Entertainment

4
Sanctuary (Album Version)
00:10:56

Don Alias, Congas - Dave Holland, Bass - Teo Macero, Producer - Chick Corea, Piano - Joe Zawinul, Piano - Wayne Shorter, Composer - Wayne Shorter, Soprano Saxophone - Jack DeJohnette, Drums - Jumma Santos (Jim Riley), Shaker - Miles Davis, Performer - Miles Davis, Trumpet

Originally released 1970. All rights reserved by Columbia Records, a division of Sony Music Entertainment

5
Feio (Album Version)
00:11:49

Billy Cobham, Drums - Stan Tonkel, Recording Engineer - Frank Laico, Recording Engineer - Bennie Maupin, Bass Clarinet - Dave Holland, Acoustic Bass - Mark Wilder, Mastering Engineer - Mark Wilder, Re-Mixer - Chick Corea, Piano - Airto Moreira, Percussion - Teo Macero, Producer - Bob Beldon, Re-Issue Producer - Joe Zawinul, Piano - Wayne Shorter, Composer - Wayne Shorter, Lyricist - Wayne Shorter, Soprano Saxophone - Jack DeJohnette, Drums - Michael Cuscuna, Executive Producer - Miles Davis, Performer - Miles Davis, Trumpet - John McLaughlin, Guitar

Originally recorded 1970 & released 1998. All rights reserved by Columbia Records, a division of Sony Music Entertainment

Chronique

Le travail rythmique de In a Silent Way avait plus que posé les bases d’une nouvelle ère. Mais tout bascule vraiment l’été de cette même année 1969, lorsque Miles Davis s’enferme avec 12 musiciens pour enregistrer ce qui deviendra l’emblématique double album Bitches Brew, qui paraît en avril 1970. Le carambolage entre jazz, rhythm’n’blues, funk et rock’n’roll est violent. Ce que le public entend ne ressemble à rien. Ou plutôt à un tour de magie de plus de 90 minutes au cours duquel le trompettiste prouve qu’il a digéré Hendrix, le funk, le rock, le blues et une bonne partie de l’histoire du jazz. Malgré cette ouverture d’esprit, il ne détournera jamais la majorité du jeune public, pas assez mûre pour la complexité de son discours électrique. De leur côté, les puristes estiment que Miles vend son âme au diable, certains l’accusant de sombrer dans le commercial. Pures divagations, tant cette musique extrême et extrémiste est éloignée des standards de diffusion des radios américaines, et maltraite les tympans curieux. Une fois de plus, Miles et ses complices passent des heures en studio à improviser autour de motifs et de suites d’accords simples, sans aucun arrangement préalable. « C’était comme un orchestre », expliquera le batteur Lenny White. « Et Miles en était le chef. Chacun portait un casque pour bien entendre tous les autres. Pas d’invités, ni de photographes admis lors des sessions. » Si le maître de cérémonie donne carte blanche à ses sidemen, on peut parfois l’entendre sur le disque, au loin, lâchant quelques consignes. Même son jeu, habituellement cool, est bien plus incisif, voire agressif. En plus des fidèles Wayne Shorter au saxophone, Dave Holland à la basse, Chick Corea au piano électrique et Jack DeJohnette à la batterie, les six thèmes de Bitches Brew réunissent Joe Zawinul, John McLaughlin, Larry Young, Lenny White, Don Alias, Juma Santos et Bennie Maupin. L’autre personnage central, c’est le studio d’enregistrement. Boucles, effets, chambre d’écho et dizaine de collages, Miles et son producteur Teo Macero passent des heures à sculpter cette orgie électrique. Jusqu’à l’overdose comme sur Pharoah’s Dance, composé de 19 éléments séparés ! Un pianiste et un batteur dans la piste de droite. Un autre pianiste et un autre batteur dans la gauche. Bitches Brew est l’œuvre de tous les possibles ! On est loin de la bonne vieille jam-session jazz captée en une seule prise… À l’arrivée, le résultat, sombre et envoûtant, n’est ni purement rock, ni purement funk, ni purement jazz d’ailleurs. Il est… autre ! © Marc Zisman/Qobuz

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