Musique illimitée
Écoutez cet album en haute-qualité dès maintenant dans nos applications
Démarrer ma période d'essai et lancer l'écoute de cet albumProfitez de cet album sur les apps Qobuz grâce à votre abonnement
SouscrireProfitez de cet album sur les apps Qobuz grâce à votre abonnement
Téléchargement digital
Téléchargez cet album dans la qualité de votre choix
Qui dit compositeur suédois dit... hmmm… Berwald, bien sûr, et puis… hmmm. Mais ce serait quand même oublier Hugo Alfvén, né en 1872, quatre ans après la disparition de son illustre aîné Berwald, mort en 1960 – six ans après Le Marteau sans maître ! Du haut de ses quelque trois cent œuvres, sans oublier ses nombreuses et fort célèbres aquarelles, il laissa une empreinte marquante dans la vie culturelle de son pays, d’autant qu’il s’éloigna aussi dans d’autres sphères, telles que la musique de film, la direction d’orchestre et l’écriture d’articles musicologiques en tout genre. Au cours de ses premières années de compositeur, il se borna à quelques poignées d’œuvres pour piano et de musique de chambre, et subitement en 1896, il se lança dans l’écriture d’une monumentale symphonie de quelque quarante minutes, que voici, achevée en 1897. Il ne faut pas oublier qu’elle fut écrite alors que Brahms et Tchaikovsky venaient à peine de s’éteindre ; et pourtant, considérant que c’est là l’œuvre d’un jeune homme de vingt-quatre ans, certes modeste second violoniste à l’Orchestre Royal de Suède, on ne peut que s’étonner de la maturité du propos, de l’architecture et de l’orchestration d’Alfvén. On y entend bon nombre de tournures nordiques – suédoises, sans nul doute – et assez peu d’influences trop directes des glorieux prédécesseurs : pas de pseudo-Brahms, ni de néo-Tchaikovsky, et peut-être faut-il regarder du côté de Dvořák mais aussi des Français dans la clarté du propos. En un mot : voilà un stupéfiant moment d’invention effrénée qui ouvrait à Alfvén la voie d’une belle carrière. Plus suédoise encore, la Première Rhapsodie suédoise de 1904 reprend avec une forte dose d’humour des thèmes folkloriques pour en faire une délicieuse décoction qu’aurait signée avec plaisir un Chabrier. Très différente, Drapa de 1908 est une pièce d’apparat pour une cérémonie de l’Académie Royale de Musique de Stockholm. On y entend une cadence de harpe tellement ample que c’en est presque un mini-concerto, même si l’atmosphère générale semble plutôt celle d’un compositeur qui viendrait de découvrir Pomp and Circumstance d’Elgar. © SM/Qobuz
Plus d'informationsVous êtes actuellement en train d’écouter des extraits.
Écoutez plus de 100 millions de titres avec votre abonnement illimité.
Écoutez cette liste de lecture et plus de 100 millions de titres avec votre abonnement illimité.
À partir de 10,83 $ CA/mois
Symphony No. 1 in F minor, Op. 7 (Hugo Alfven)
Hugo Alfvén, Composer - Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Orchestra, MainArtist - Łukasz Borowicz, Conductor
(C) 2018 CPO (P) 2018 CPO
Hugo Alfvén, Composer - Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Orchestra, MainArtist - Łukasz Borowicz, Conductor
(C) 2018 CPO (P) 2018 CPO
Hugo Alfvén, Composer - Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Orchestra, MainArtist - Łukasz Borowicz, Conductor
(C) 2018 CPO (P) 2018 CPO
Hugo Alfvén, Composer - Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Orchestra, MainArtist - Łukasz Borowicz, Conductor
(C) 2018 CPO (P) 2018 CPO
Drapa, Op. 27 (Hugo Alfven)
Hugo Alfvén, Composer - Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Orchestra, MainArtist - Łukasz Borowicz, Conductor
(C) 2018 CPO (P) 2018 CPO
Midsommarvaka, Op. 19 (Hugo Alfven)
Hugo Alfvén, Composer - Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Orchestra, MainArtist - Łukasz Borowicz, Conductor
(C) 2018 CPO (P) 2018 CPO
Chronique
Qui dit compositeur suédois dit... hmmm… Berwald, bien sûr, et puis… hmmm. Mais ce serait quand même oublier Hugo Alfvén, né en 1872, quatre ans après la disparition de son illustre aîné Berwald, mort en 1960 – six ans après Le Marteau sans maître ! Du haut de ses quelque trois cent œuvres, sans oublier ses nombreuses et fort célèbres aquarelles, il laissa une empreinte marquante dans la vie culturelle de son pays, d’autant qu’il s’éloigna aussi dans d’autres sphères, telles que la musique de film, la direction d’orchestre et l’écriture d’articles musicologiques en tout genre. Au cours de ses premières années de compositeur, il se borna à quelques poignées d’œuvres pour piano et de musique de chambre, et subitement en 1896, il se lança dans l’écriture d’une monumentale symphonie de quelque quarante minutes, que voici, achevée en 1897. Il ne faut pas oublier qu’elle fut écrite alors que Brahms et Tchaikovsky venaient à peine de s’éteindre ; et pourtant, considérant que c’est là l’œuvre d’un jeune homme de vingt-quatre ans, certes modeste second violoniste à l’Orchestre Royal de Suède, on ne peut que s’étonner de la maturité du propos, de l’architecture et de l’orchestration d’Alfvén. On y entend bon nombre de tournures nordiques – suédoises, sans nul doute – et assez peu d’influences trop directes des glorieux prédécesseurs : pas de pseudo-Brahms, ni de néo-Tchaikovsky, et peut-être faut-il regarder du côté de Dvořák mais aussi des Français dans la clarté du propos. En un mot : voilà un stupéfiant moment d’invention effrénée qui ouvrait à Alfvén la voie d’une belle carrière. Plus suédoise encore, la Première Rhapsodie suédoise de 1904 reprend avec une forte dose d’humour des thèmes folkloriques pour en faire une délicieuse décoction qu’aurait signée avec plaisir un Chabrier. Très différente, Drapa de 1908 est une pièce d’apparat pour une cérémonie de l’Académie Royale de Musique de Stockholm. On y entend une cadence de harpe tellement ample que c’en est presque un mini-concerto, même si l’atmosphère générale semble plutôt celle d’un compositeur qui viendrait de découvrir Pomp and Circumstance d’Elgar. © SM/Qobuz
À propos
- 1 disque(s) - 6 piste(s)
- Durée totale : 01:03:49
- 1 Livret Numérique
- Artistes principaux : Berlin Deutsches Symphony Orchestra Łukasz Borowicz
- Compositeur : Hugo Alfven
- Maison de disque : CPO
- Genre : Classique
(C) 2018 CPO (P) 2018 CPO
Pourquoi acheter sur Qobuz ?
-
Écoutez ou téléchargez votre musique
Achetez un album ou une piste à l’unité. Ou écoutez tout notre catalogue en illimité avec nos abonnements de musique en continu en haute qualité.
-
Zéro DRM
Les fichiers téléchargés vous appartiennent, sans aucune limite d’utilisation. Vous pouvez les télécharger autant de fois que vous souhaitez.
-
Choisissez le format qui vous convient
Vous disposez d’un large choix de formats pour télécharger vos achats (FLAC, ALAC, WAV, AIFF...) en fonction de vos besoins.
-
Écoutez vos achats dans nos applications
Téléchargez les applications Qobuz pour smartphones, tablettes et ordinateurs, et écoutez vos achats partout avec vous.