Rencontre exclusive avec le grand pianiste argentin Bruno Leonardo Gelber.

« Vous serez mon dernier élève, mais le meilleur ! » La légende – pour une fois vraie – veut que cette tirade sortit de la bouche de la grande Marguerite Long. L’élève en question n’avait même pas 20 ans et s’appelait Bruno Leonardo Gelber. Né à Buenos Aires en 1941, ce jeune virtuose qui venait alors étudier à Paris allait devenir l’un des pianistes les plus prisés du circuit. Un enfant prodige au jeu raffiné qui se produira tout au long de sa carrière aux côtés des plus prestigieuses baguettes, d’Ernest Ansermet à Sergiu Celibidache, en passant par Rudolf Kempe, George Szell, Kiril Kondrashin, Sir Colin Davis, Bernard Haitink, Riccardo Chailly, Lorin Maazel ou bien encore Antal Doráti ! Un parcours atypique car s’il a donné plus de 5000 concerts, Gelber a finalement assez peu enregistré. Désormais rare sur les scènes parisiennes, le pianiste porteño se produisait dans le Grand Amphithéâtre de la Faculté d’Assas, fin mars, dans le Concerto n°3 de Rachmaninov. Le lendemain, quelques heures avant de reprendre son avion, Bruno Leonardo Gelber acceptait de revenir sur les temps fort de sa carrière.

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