Rencontre avec le leader des Musiciens de Saint-Julien, ensemble explorant des répertoires peu connus de musique ancienne et traditionnelle, et travaillant sur l’esprit de la danse, le naturel du phrasé musical et les couleurs instrumentales.

Joseph Bodin de Boismortier, Christophe Ballard, Jean-Jacques Rippert, Pierre Danican Philidor, Michael Praetorius … Tous ces noms n’ont pas vraiment la même médiatisation que les Lully, Marais et autres Telemann… Fondé en 2005, l’ensemble des Musiciens de Saint-Julien se donne justement pour but d’explorer avec la même curiosité et la même envie de recherche des répertoires peu connus (brunettes et « petits airs », musique de bal…) et du « grand répertoire » (Bach, Hotteterre, Lully…), dans un travail sur l’esprit de la danse, le naturel du phrasé musical et les couleurs instrumentales. Passant par diverses formes d’expression telles que le concert, le bal, la conférence dansée ou le spectacle chorégraphique et théâtral, cette démarche veut offrir au public de vivre ces musiques pleinement et sous un jour nouveau. Le temps d’un podcast, le leader de ces Musiciens de Saint-Julien, François Lazarevitch, grand spécialiste de la cornemuse, de la musette et de la flûte, évoque ce vaste et passionnant projet 1000 ans de cornemuse en France réalisé sur le label Alpha. Un projet en sept volumes, dont le cinquième, Et la fleur vole, airs à danser & airs de cour autour de 1600, florilège du répertoire musical du début du XVIIe siècle, surtout le répertoire dansé, tant instrumental que vocal, sortira le 23 septembre. Lazarevitch revient également sur la genèse de son ensemble, l’origine de la musette et décortique ce cinquième disque. A noter que le dimanche 19 septembre, les Musiciens de Saint-Julien se produiront au Festival Baroque de Pontoise avec leur programme Et la fleur vole.

Le site des Musiciens de Saint-Julien

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