Le tsunami Uminski

Avec Mon premier amour, son nouvel album qui parait ce mois-ci, Philippe Uminski se meut sur la scène de la chanson française en bombant le torse, à visage découvert. Voix qui porte, texte à l’uppercut, arrangements étoffés, l’œuvre est tout sauf minimaliste et l’on est bien loin des cannons de la nouvelle scène française d’il y a cinq six ans… Après un groupe (Montecarl), trois albums solos assez variés et plusieurs collaborations (Julien Clerc, Cyril Mokaiesh, Johnny, Têtes Raides, Calogero, la Grande Sophie…), Uminski propose aujourd’hui un projet entier, personnel et puissant : la démarche authentique et ambitieuse des 60’s anglo-saxonnes alliée au son et à l’émotion de la chanson française dans ce qu’elle a de plus charismatique (le bonhomme a bien révisé son Brel…). Un disque enregistré en deux prises avec Uminski au micro entouré d’un orchestre de 32 cordes, de 4 cuivres et d’une formation rock de 7 musiciens.