Souvent réduit au rôle néanderthalien d’enclumeur, le batteur mérite un peu de respect, s’il vous plait ! Surtout en cette semaine de grand deuil pour les amoureux de la caisse claire avec la disparition de Louie Bellson…

Ayant donc définitivement raccroché ses baguettes le 14 février à 84 ans, Bellson avait offert son âme, son cœur et son corps à la batterie ! De 3 ans lorsqu’il tapota sur ses premiers fûts à l’an passé où il enregistrait encore, cet ancien complice de Duke Ellington ne cessa de vivre pour son instrument. Ouvrages pédagogiques, modèles conçus sur ses conseils, master-classes, le nom de Bellson est un chapitre à lui seul de l’histoire de la batterie. L’Américain offre ici un solo dont il a le secret. Nous sommes en 1957 :