Quelques mois après la sortie de son album Pot Of Gold, la soul sister britannique promènera son groove teinté de soul, de jazz et de funk sur les routes de France.

Amy Winehouse, certes, mais pas que… Cheveu raide et blond, rondeur légèrement britannique, pommettes rosées juste comme il faut, Alice Russell qui naquit en 1975 à Framlingham dans le Suffolk ne ressemble pas vraiment à l'image qu'on se fait d'une grande chanteuse de soul. Live, c'est pourtant l'aura d'une diva qui s'empare de la scène et pactise toujours généreusement avec les musiciens qui l'entourent.

La preuve sur les routes de France durant le mois d’avril où Alice Russell promènera son album Pot Of Gold paru juste avant Noël : le 22 à Marseille (Cabaret Aléatoire), le 23 à Limoges (CC John Lennon), le 24 à Rouen (Club 106), le 25 à Bourges (Printemps de Bourges), le 27 à Paris (Bataclan), le 29 à Tourcoing (Grand Mix) et le 30 à Massy (CC Paul Baillart).

Dans le pays des merveilles d'Alice, le lapin blanc d'appelle Minnie Riperton, le chat du Cheshire est sans doute Chaka Khan, quant à la reine ça ne peut-être qu'Aretha Franklin. Voire Jill Scott. Et malgré de telles marraines en guise de marottes, sa personnalité est bien réelle. Dans le subtil et le sensuel. Et dans l'âme même. Dans la soul, en somme.

La Russell aime la fusion des genres. Pas de prédominances. Le juste équilibre entre une réelle suavité, un sens impeccable du rythme. Au jazz, elle vole une liberté jamais factice. A la soul, elle emprunte cet arc-en-ciel vocal. Tout semble anodin chez l’Anglaise. Pas de poudre aux yeux ou d'acrobaties vocales pour épater la galerie. Soul contre tous.

Lorsqu'elle officie au sein du Quantic Soul Orchestra, la soul et la relève de l'acid-jazz britannique sont à leur firmament. Seule, c'est encore mieux. Surtout lorsqu'Alice Russell démonte… Seven Nation Army des White Stripes !!! Elle séduit tant que DJ Vadim ou Bonobo la remixe. Bref, depuis qu'elle s'y est installée, il ne pleut plus à Brighton.

Le site officiel d’Alice Russell

Alice Russell revisitant le Crazy de Gnarls Barkley sur Canal + :