Le 17 novembre, Michel Tabachnik dirigera le Brussels Philharmonic à la Cité de la Musique dans Wagner et Xenakis, association atypique dont il a le secret et qu’il présente ici.

« Comme un frère ainé ». C’est ainsi que Michel Tabachnik considérait Iannis Xenakis. Évoluant entre les deux plus imposantes statuts de Commandeur de la musique contemporaine de l’après-guerre, Boulez et Xenakis, l’actuel directeur musical du Brussels Philharmonic était un acteur majeur de la scène musicale internationale des années 60 et 70. Un Xenakis dont il dirigera la création mondiale d’une vingtaine d’œuvres et qui reste au centre de ses préoccupations musicales actuelles. Comme cela sera le cas sur la scène de la Cité de la Musique, samedi 17 novembre, le temps d’un concert mêlant deux pièces du compositeur grec (Nomos Gamma et A Colone) et deux signées Wagner (le prélude de la mort d’Isolde de Tristan et Isolde et le prélude et la scène finale de Parsifal). Ses associations apparemment atypiques (Boulez/Debussy, Ligeti/Brahms, Stockhausen/Schumann, etc.), Michel Tabachnik s’en est fait une spécialité en concert qu’il explique le temps d’un podcast durant lequel il évoque la mémoire et la musique de ce « frère aîné ».

Michel Tabachnik : interview vidéo Qobuz

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