Considéré comme l’un des plus grands d’Espagne, Joaquin Achucarro revient sur une vie entièrement dédié au piano.

Quand on évoque son impressionnante carrière, il interrompt sur le champ : « Non, je COMMENCE ma carrière ! ». A 80 ans, Joaquin Achucarro est donc le plus jeune des pianistes classiques. Cette verve intacte, cette envie loin d’être élimée, ce souffle juvénile, le grand musicien espagnol les a gardés intacts. Quoi qu’il en dise, son parcours reste tout de même impressionnant, lui qui joua un concerto de Mozart devant le public de son Bilbao natal à seulement treize ans. « Il a le feu sacré », disait Marguerite Long en évoquant le jeune Achucarro qui étudiera par la suite avec notamment Gieseking et Magaloff.… Le label La Dolce Volta vient d’éditer les deux monuments du piano solo de Schumann, la Fantaisie op.17 et les Kreisleriana, qu’il enregistra à Madrid en 2003. L’occasion de rencontrer l’un des plus grands d’Espagne, par ailleurs pédagogue prisé qui enseigne à l’Université de Dallas au Texas depuis vingt-cinq ans. Le temps d’un podcast, Joaquin Achucarro revient sur ses débuts, sa fascination pour Rubinstein, son rapport viscéral aux grandes partitions du piano romantique et son besoin d’enseigner et de transmettre. Comme aime à le répéter Alexandre Tharaud, « les pianistes âgés prennent une telle ampleur que j’attends avec impatience d’en être un »

Joaquin Achucarro : interview vidéo Qobuz

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