Rencontre avec Bertrand Cuiller, claveciniste discret mais doué, élève de Pierre Hantai fasciné par la musique anglaise, et dont la carrière avance doucement mais surement sur les terres baroques actuelles.

Il est de cette génération de jeunes clavecinistes, brillants dans le feu de l’action mais discret sur scène et en coulisse. A 35 ans, Bertrand Cuiller a déjà construit, pas à pas, une belle carrière qui s’est même ouverte, il y a peu, à la direction. Élève de Pierre Hantaï, il a déjà croisé la route des plus grands (William Christie, Hervé Niquet, Vincent Dumestre). Ce baroqueux « fils de… » (Jocelyne, claveciniste, et Daniel, violoniste), fasciné par la musique anglaise de Purcell, Blow et Lawes, garde les ouïes grandes ouvertes et se plonge à ses heures perdues dans les albums de Maceo Parker, Portishead ou Lou Reed… Dernièrement, on a pu l’entendre au disque aux côtés de la Rêveuse, l’ensemble de Florence Bolton et Benjamin Perrot, chez Mirare avec le ténor Jeffrey Thompson pour un disque Henry Lawes, frère du célèbre Williams. Son parcours, son rapport aux maîtres, cette love story intense pour le répertoire britannique, son appréhension de la direction et ses envies futures, Bertrand Cuiller les évoque, le temps d’un podcast.

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Le site de Bertrand Cuiller

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