A 22 ans, le saxophoniste et clarinettiste de l’ONJ publie son premier album avec la complicité de Benoît Delbecq. Rencontre avec Antonin-Tri Hoang, musicien plus que prometteur.

« Fabriquer des aéroplanes en papier, c’est un peu ce que j’ai essayé de faire : composer des structures, plus ou moins complètes, auxquelles il manquait un angle et une impulsion pour voler. C’est en les jouant avec Benoît Delbecq qu’elles ont trouvé leur trajectoire, leur itinéraire. » Dans les notes de pochette, le jeune Antonin-Tri Hoang a le mérite de fournir le mode d’emploi d’Aéroplanes, son premier album paru chez Bee Jazz. A seulement 22 ans, le benjamin de l’ONJ de Daniel Yvinec, aussi à l’aise au saxophone alto et qu’à la clarinette basse, signe tout sauf le disque naïf d’un débutant mais plutôt un sublime voyage formel, réellement habité par l’inspiration. Un opus très écrit, très construit, mais baignant dans une mer de liberté assez inédite par les temps qui courent. Occasion rêvée pour en savoir plus sur Antonin-Tri Hoang, le temps d’un podcast…

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