Hi-Res
Livret
Distinctions
5 de Diapason -
Choc de Classica -
5 Sterne Fono Forum Klassik
Enregistrements publics de 2014 (Mort et transfiguration) et 2015 (Une symphonie alpestre) pour ces deux monuments de la création symphonique de Richard Strauss, par le fantastique Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise et Mariss Jansons. Rien ne vaut le direct, en particulier pour des ouvrages un peu géants tels que Une symphonie alpestre et ses quelque cinquante minutes de durée pour un enchaînement de vingt-deux numéros « décrivant » 24 heures montagnardes, de la Nuit à la Nuit en passant entre autres par le lever du soleil, les ruisseaux, les glaciers, les pâturages, le brouillard, l’incontournable tempête et le crépuscule. D’aucuns jettent un regard critique sur le contenu quelque peu carte-postale de l’œuvre, une sorte de musique de documentaire sans le documentaire. Libre à chacun de considérer les choses selon sa vision ; toujours est-il que c’est là l’ultime grand monument poético-symphonique de Strauss, achevé en 1915, avant que le compositeur ne se tourne presque définitivement vers une existence lyrique. Et que la richesse de l’orchestration, l’invraisemblable palette sonore de l’orchestre et l’instrumentarium des plus fantastiques qui soient, en font un incontournable moment pour tout grand orchestre qui se respecte. Mort et transfiguration, par contraste, est le deuxième poème symphonique de Strauss, achevé en 1889 ; l’auteur n’avait alors que vingt-cinq ans mais déjà une fabuleuse maîtrise de l’orchestre, et suffisamment d’idées thématiques pour en reprendre certaines dans ses Vier letzte Lieder soixante ans plus tard, au crépuscule de sa vie. © SM/Qobuz« Un hymne flamboyant à la terre. [...] Il y a dix ans, RCO Live proposait un enregistrement public de la Symphonie alpestre par Jansons à la tête du Concergebouw d'Amsterdam. [...] Ce Strauss, qui puise encore son énergie originelle dans le rougeoiement de L'Or du Rhin, atteint des paroxysmes d'émotions lorsque l'étagement des plans sonores offre une profondeur inouïe dans la gamme des expressions. [...] Il faut donc — et c'est affaire de goût de chacun — choisir entre deux réalisations portées par un chef de génie. [...] Mort et Transfiguration évoque l'agonie d'un malade, depuis sa respiration haletante jusqu'à la révolte du mourant. Une fois encore, la comparaison avec le même chef et le Concertgebouw rejoint les mêmes conclusions que la partition précédente. Un disque somptueux. » (Classica, février 2017 / Sévag Tachdjian)« [...] cette nouvelle pierre du cycle Strauss de Mariss Jansons pour BR Klassik vaut d’abord pour une des visions les plus charnues et charpentées de la Symphonie alpestre parues ces dernières années, avec celle de Daniel Harding, qui ne lui ressemble en rien (Decca, plus distancié, épuré). » (Diapason, mars 2017 / Rémy Louis)