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Tristan Pfaff

La fine musicalité de Tristan Pfaff a vite exercé curiosité et admiration. C’est d’abord sa mère qui lui pose pour la première fois les mains sur un clavier avant ses premiers cours à l’école de musique de La Roche-sur-Yon, en Vendée, où sa famille s’est installée. Si le piano passionne le jeune garçon, il a aussi soif d’une formation musicale complète et prend parallèlement des cours de violon, d’orgue et d’écriture. A 12 ans, il entre au conservatoire de Nantes dans la classe de Denis Pascal qui le prépare au CNSM de Paris, où il obtiendra son prix de piano et un diplôme supérieur de musique de chambre dans la classe de Michel Béroff. Pendant une année, il travaille également avec Christian Ivaldi et Daria Hovora. Sa rencontre avec Aldo Ciccolini est décisive, car le vieux maître lui fait travailler le son, une approche dont Tristan Pfaff rêvait depuis longtemps.

Ensuite, c’est la participation à de nombreux concours, parcours désormais obligé pour un jeune soliste en quête de faire son chemin et de se produire en public. Ferrol, Glasgow, Paris (concours Long-Thibaud-Crespin), Porto, Vianna da Motta, Vladimir Kraïnev, une liste de noms et de lieux qui lui permettent de se mesurer aux jeunes talents de sa génération. C’est ainsi que Tristan Pfaff peut, petit à petit, commencer à se produire, en France (Folle Journée de Nantes, La Roque-d’Anthéron, Festival de Bagatelle), en Allemagne et en Algérie. En 2013, il enregistre un album consacré à Schubert dans le recueillement de l’abbaye de Fontevraud, près de Saumur. Au programme, la Sonate en sol majeur, D. 894 et la monumentale Wanderer Fantaisie, deux œuvres qui lui permettent d’exprimer cette âme romantique allemande dont il se sent si proche. Mozart, Schubert, Beethoven, Brahms sont ses compositeurs de chevet, auxquels il ajoute volontiers Mahler et Wagner, qui n’ont rien écrit pour le piano mais dont il aime l’art du chant qu’il met ensuite en pratique à travers son instrument. Tristan Pfaff est sensible aux sortilèges de Liszt auquel il a consacré son premier disque pour le label Aparté, en 2011, occasion de faire valoir l’excellence de sa technique et son sens du timbre.

En 2015, il publie un florilège de « bis » assez hétéroclite qui en dit long sur son insatiable curiosité. Gershwin y tend la main à Falla qui entraîne à son tour Brahms, Prokofiev, Schumann, Debussy, Satie et quelques autres dans une véritable auberge espagnole. Un disque réjouissant dont le programme semble rendre hommage aux pianistes du passé qui excellaient dans ce genre de répertoire, notamment Vladimir Horowitz que Tristan Pfaff admire par-dessus tout. Le jeune pianiste vient de créer le Printemps musical de La Roche-sur-Yon dont la première édition voit le jour en 2018. Une occasion de retourner sur les traces de son enfance, d’imprimer sa marque et de tisser des liens avec d’autres artistes, musiciens ou comédiens. © François Hudry/Qobuz

Discographie

10 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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