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Louis Arlette

À la sortie du lycée, et avant toute autre chose, Louis Arlette fut gardien de musée. Finalement tout était là, déjà, dès le premier instant. En effet, le garçon se nourrit des arts comme d’autres de bonne chère, et en la matière, il a un appétit d’ogre. De palais d’été en pavillon de chasse, de poète en littérateur, de musique en chaos, d’aventure en projet, Louis Arlette dévore le monde, l’engloutit, et le recrache transformé avec la même passion. Violoniste en orchestre de chambre à 20 ans, ingénieur du son et réalisateur à 22 ans (Air, Carla Bruni, Burgalat…) dans son propre studio Le Bruit Blanc, arrangeur et mixeur pour la mode (Chanel, Kenzo, Ami, Alaïa…), le garçon bondit pendant de nombreuses années de collaboration en collaboration, de la villa Médicis à la Pyramide de Khéops, de Nigel Godrich à Jean-Paul Goude, et d’un rôle à un autre dans la chaîne musicale qu’il maitrise à la perfection. Mais, tandis qu’il s’offre avec énergie et talent à l’autre, c’est un autre feu qui progressivement le ronge, jusqu’à l’envahir tout entier. Un autre feu, une urgence. Un autre lieu. Celui dans lequel se rassemblent ses passions, sa passion : les mots, les notes, la poésie, la peinture, la création. Sourire carnivore (2018), Des ruines et des poèmes (2019), Arbre de vie (2021). Trois albums en quatre ans. Louis Arlette écrit, c ompose, interprète, enregistre, collabore, produit, propose, construit, impose, au rythme des artistes qu’il chérit, d’un temps passé où il n’était question ni de timing, ni de stratégie. Car Louis Arlette n’est ni d’ici, ni de maintenant. Homme machine, marchand de sons, mangeur d’étoiles, coureur de fond. Définir son style équivaudrait à faire le grand écart entre Serge Gainsbourg et Nine Inch Nails. Et pourquoi pas, après tout ? C’est bien là que ça se joue. En ce printemps 2023, début d’une nouvelle ère, l’artiste a comme épuisé ses démons, et, libéré de leur joug, commet enfin son « Sacrilèges ». Un projet atypique. Un manifeste. « Je prends cinq poètes que j’adore. Je les déshonore ! » écrit Louis Arlette. Cinq idoles vénérées, cinq monuments de la littérature, passés à la moulinette d’un électro rock sophistiqué, métissé de musique industrielle et de trip hop. Un savant saccage, un hommage irrévérencieux. À leur faire mordre la poussière, il les réveille d’entre les morts, et hurle leur modernité dans une époque qui vit l’instant, sans mémoire. Louis Arlette n’a pas fini de nous surprendre. Il se murmure qu’il y aurait déjà quelque part dans son antre, dans son ventre, un album à venir dans lequel l’artiste, enfin sorti de la pénombre des studios où il se cachait, deviendrait papillon.

Discographie

20 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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