Johnny Cash
Ils sont peu nombreux finalement ces musiciens à incarner un style à eux seuls. Des personnalités dépassant les frontières du genre dans lequel l’Histoire les range habituellement. Les Elvis, les Miles, et bien sûr les Johnny Cash ! Même s’il demeure l’un des dieux de la country music, il fut aussi indissociable de l’histoire du rockabilly, du rock’n’roll, du folk et même du gospel. Cash était une voix (de baryton hors norme) mais aussi une plume qui signa des chefs d’œuvre comme I Walk the Line, Folsom Prison Blues, Ring Of Fire, Get Rhythm ou bien encore Man in Black, l’Homme en Noir comme il sera surnommé tout au long de sa vie. Une vie entamée le 26 février 1932 à Kingsland dans l'Arkansas et clairsemée de thématiques aussi impériales que la rédemption, la douleur, l’amour et la mort. Rien que ça…
Une carrière engagée en compagnie du guitariste Luther Perkins et du contrebassiste Marshall Grant, alias les Tennessee Two. En 1954, le trio croisera la route du grand producteur Sam Philips, « découvreur » d’un certain Elvis Presley. Ce même fondateur du label Sun poussera d’ailleurs Cash à insister sur la facette nerveuse de son jeu, frénétique et épuré. Le succès arrivera aussi vite que les diverses addictions pour l’Homme en Noir engagé dans des tournées marathon. Alcool, héroïne, tout y passera…
Cash chante les oubliés de l’Amérique, hors-la-loi ou simples miséreux. À la fin des années 60, il se produit en concert dans divers centres pénitenciers. Deux mythiques albums live – At Folsom Prison en 1968 et At San Quentin l’année suivante – immortaliseront d’ailleurs ces faits d’arme. L’aura du songwriter est telle qu’il présentera sa propre émission de télé, le Johnny Cash Show, sur la chaîne ABC de 1969 à 1971. Dans cette émission enregistrée au célèbre Ryman Auditorium de Nashville, l’Homme en Noir reçoit des pointures du rockabilly et de la country comme Carl Perkins ou la Carter Family (il est d’ailleurs marié à June Carter de cette mythique famille de musiciens américains) mais aussi et surtout des artistes assez éloignés des goûts de la partie la plus conservatrice de son public. Neil Young, Louis Armstrong, James Taylor, Ray Charles, Derek & The Dominos, Kris Kristofferson et même Bob Dylan compteront parmi ses invités. Rien d’anecdotique au contraire là-dedans pour un artiste touchant les couches les plus populaires de l’Amérique, conservatrices ou non, comme les intellectuels et autres artistes… Un artiste qui accompagnera le mouvement outlaw des Willie Nelson et autres Waylon Jennings, stars de la country en rébellion contre la conservatrice Nashville durant les années 70…
Plus d’une cinquantaine d’albums studio sur près d’un demi-siècle de carrière, Johnny Cash passera les dernières années de sa vie sur le devant de la scène. En effet, en 1994, le producteur Rick Rubin, grand gourou de la production rap (Beastie Boys) mais aussi métal (Slayer), embarque la star en studio pour un disque acoustique, épuré, American Recordings, qui suscite auprès du jeune public un intérêt inattendu pour un homme alors usé, âgé de 62 ans. Ce comeback inattendu sera suivi par cinq autres volumes. C’est avec cette aura retrouvée que l’Homme en Noir conclut sa vie. Il s’éteint le 12 septembre 2003 à Nashville à l’âge de 71 ans.
© MZ/Qobuz
Ils sont peu nombreux finalement ces musiciens à incarner un style à eux seuls. Des personnalités dépassant les frontières du genre dans lequel l’Histoire les range habituellement. Les Elvis, les Miles, et bien sûr les Johnny Cash ! Même s’il demeure l’un des dieux de la country music, il fut aussi indissociable de l’histoire du rockabilly, du rock’n’roll, du folk et même du gospel. Cash était une voix (de baryton hors norme) mais aussi une plume qui signa des chefs d’œuvre comme I Walk the Line, Folsom Prison Blues, Ring Of Fire, Get Rhythm ou bien encore Man in Black, l’Homme en Noir comme il sera surnommé tout au long de sa vie. Une vie entamée le 26 février 1932 à Kingsland dans l'Arkansas et clairsemée de thématiques aussi impériales que la rédemption, la douleur, l’amour et la mort. Rien que ça…
Une carrière engagée en compagnie du guitariste Luther Perkins et du contrebassiste Marshall Grant, alias les Tennessee Two. En 1954, le trio croisera la route du grand producteur Sam Philips, « découvreur » d’un certain Elvis Presley. Ce même fondateur du label Sun poussera d’ailleurs Cash à insister sur la facette nerveuse de son jeu, frénétique et épuré. Le succès arrivera aussi vite que les diverses addictions pour l’Homme en Noir engagé dans des tournées marathon. Alcool, héroïne, tout y passera…
Cash chante les oubliés de l’Amérique, hors-la-loi ou simples miséreux. À la fin des années 60, il se produit en concert dans divers centres pénitenciers. Deux mythiques albums live – At Folsom Prison en 1968 et At San Quentin l’année suivante – immortaliseront d’ailleurs ces faits d’arme. L’aura du songwriter est telle qu’il présentera sa propre émission de télé, le Johnny Cash Show, sur la chaîne ABC de 1969 à 1971. Dans cette émission enregistrée au célèbre Ryman Auditorium de Nashville, l’Homme en Noir reçoit des pointures du rockabilly et de la country comme Carl Perkins ou la Carter Family (il est d’ailleurs marié à June Carter de cette mythique famille de musiciens américains) mais aussi et surtout des artistes assez éloignés des goûts de la partie la plus conservatrice de son public. Neil Young, Louis Armstrong, James Taylor, Ray Charles, Derek & The Dominos, Kris Kristofferson et même Bob Dylan compteront parmi ses invités. Rien d’anecdotique au contraire là-dedans pour un artiste touchant les couches les plus populaires de l’Amérique, conservatrices ou non, comme les intellectuels et autres artistes… Un artiste qui accompagnera le mouvement outlaw des Willie Nelson et autres Waylon Jennings, stars de la country en rébellion contre la conservatrice Nashville durant les années 70…
Plus d’une cinquantaine d’albums studio sur près d’un demi-siècle de carrière, Johnny Cash passera les dernières années de sa vie sur le devant de la scène. En effet, en 1994, le producteur Rick Rubin, grand gourou de la production rap (Beastie Boys) mais aussi métal (Slayer), embarque la star en studio pour un disque acoustique, épuré, American Recordings, qui suscite auprès du jeune public un intérêt inattendu pour un homme alors usé, âgé de 62 ans. Ce comeback inattendu sera suivi par cinq autres volumes. C’est avec cette aura retrouvée que l’Homme en Noir conclut sa vie. Il s’éteint le 12 septembre 2003 à Nashville à l’âge de 71 ans.
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