Chicago Symphony Orchestra (CSO)
C’est en 1891 que fut fondé l’Orchestre Symphonique de Chicago, avec un concert inaugural le 16 octobre 1891 sous la direction de son chef titulaire, Theodore Thomas. Deux semaines plus tard, l’orchestre se lançait dans sa longue série de créations mondiales – parmi lesquelles le Troisième concerto de Prokofiev, la Symphonie en ut de Stravinsky, le Concerto pour orchestre de Kodály, la Quatrième de Jean Martinon, le Premier concerto pour violon de Martinů et tant d’autres, sans parler d’innombrables créations états-uniennes — une grande majorité des poèmes symphoniques de Strauss, beaucoup de Français (Dukas, Massenet, Bizet, Berlioz, d’Indy, Saint-Saëns, Debussy, Ibert…). On l’aura compris, l’Orchestre Symphonique de Chicago n’a rien d’un ensemble plan-plan qui ne ferait que des grands classiques tranquilles destinés à alimenter des auditoires plan-plan, et ce depuis sa fondation voici plus de cent vingt ans.Les directeurs musicaux qui s’y sont succédé eux-mêmes témoignent de l’esprit de mondialisation : Theodore Thomas était allemand ainsi que son successeur Frederick Stock (drôle de nom pour un chef d’orchestre : bâton !), Désiré Defauw venait de Belgique, Artur Rodziński de Pologne, Rafael Kubelik était tchèque, Fritz Reiner hongrois, Jean Martinon tout ce qu’il y a de français… Georg Solti hongrois à nouveau, Daniel Barenboim argentino-israélien ; puis le Néerlandais Haitink assura l’intérim pendant un court temps — mais «seulement» en tant que chef principal, pas comme vrai directeur musical. On ne divulguera pas le moindre secret en annonçant que l’actuel titulaire, Riccardo Muti, est italien. Aucun Etats-Unien de souche parmi les directeurs musicaux depuis la fondation !
À travers sa longue histoire, les enregistrements ont été au centre des activités de l'orchestre dont la discographie n'en compte pas moins de 900 parmi lesquels 62 "Grammy Awards" décernés par la National Academy of Recording Arts and Sciences, plus qu'aucun autre orchestre dans le monde. Pendant des années, l’Orchestre Symphonique de Chicago a poursuivi une très ambitieuse politique d’enregistrement, même si ces dernières années les divergences d’opinion entre les tout-puissants syndicats de musiciens d’une part, et les généreux donateurs d’autre part, se sont soldés par une très nette diminution des parutions discographiques — il ne faut pas oublier qu’aux Etats-Unis, les orchestres et opéras (hormis Washington), sont absolument tous des fondations privées, vivant de sponsors et de la billetterie : pas question d’aller pleurnicher au Ministère pour décrocher des subventions publiques. Il s’agit donc de mener la barque avec habileté, sans perte de temps ni énergie, et il convient d’assurer une délicate balance entre programmes grand public — qui dit grand public dit gros sous — et programmes ambitieux, voire aventureux ou même avant-gardistes. En dehors du récent label maison CSO-Resound, l'Orchestre de Chicago a enregistré principalement chez Columbia, Deutsche Grammophon, EMI, Erato, London/Decca, RCA et Sony. Jusqu’ici le CSO s’en est tiré impérialement, et s’il est vrai que la période de Barenboim n’a pas été la plus riche en événements musicaux, l’arrivée de Riccardo Muti a replacé l’Orchestre dans la cour des très, très grandes phalanges de ce monde.
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C’est en 1891 que fut fondé l’Orchestre Symphonique de Chicago, avec un concert inaugural le 16 octobre 1891 sous la direction de son chef titulaire, Theodore Thomas. Deux semaines plus tard, l’orchestre se lançait dans sa longue série de créations mondiales – parmi lesquelles le Troisième concerto de Prokofiev, la Symphonie en ut de Stravinsky, le Concerto pour orchestre de Kodály, la Quatrième de Jean Martinon, le Premier concerto pour violon de Martinů et tant d’autres, sans parler d’innombrables créations états-uniennes — une grande majorité des poèmes symphoniques de Strauss, beaucoup de Français (Dukas, Massenet, Bizet, Berlioz, d’Indy, Saint-Saëns, Debussy, Ibert…). On l’aura compris, l’Orchestre Symphonique de Chicago n’a rien d’un ensemble plan-plan qui ne ferait que des grands classiques tranquilles destinés à alimenter des auditoires plan-plan, et ce depuis sa fondation voici plus de cent vingt ans.
Les directeurs musicaux qui s’y sont succédé eux-mêmes témoignent de l’esprit de mondialisation : Theodore Thomas était allemand ainsi que son successeur Frederick Stock (drôle de nom pour un chef d’orchestre : bâton !), Désiré Defauw venait de Belgique, Artur Rodziński de Pologne, Rafael Kubelik était tchèque, Fritz Reiner hongrois, Jean Martinon tout ce qu’il y a de français… Georg Solti hongrois à nouveau, Daniel Barenboim argentino-israélien ; puis le Néerlandais Haitink assura l’intérim pendant un court temps — mais «seulement» en tant que chef principal, pas comme vrai directeur musical. On ne divulguera pas le moindre secret en annonçant que l’actuel titulaire, Riccardo Muti, est italien. Aucun Etats-Unien de souche parmi les directeurs musicaux depuis la fondation !
À travers sa longue histoire, les enregistrements ont été au centre des activités de l'orchestre dont la discographie n'en compte pas moins de 900 parmi lesquels 62 "Grammy Awards" décernés par la National Academy of Recording Arts and Sciences, plus qu'aucun autre orchestre dans le monde. Pendant des années, l’Orchestre Symphonique de Chicago a poursuivi une très ambitieuse politique d’enregistrement, même si ces dernières années les divergences d’opinion entre les tout-puissants syndicats de musiciens d’une part, et les généreux donateurs d’autre part, se sont soldés par une très nette diminution des parutions discographiques — il ne faut pas oublier qu’aux Etats-Unis, les orchestres et opéras (hormis Washington), sont absolument tous des fondations privées, vivant de sponsors et de la billetterie : pas question d’aller pleurnicher au Ministère pour décrocher des subventions publiques. Il s’agit donc de mener la barque avec habileté, sans perte de temps ni énergie, et il convient d’assurer une délicate balance entre programmes grand public — qui dit grand public dit gros sous — et programmes ambitieux, voire aventureux ou même avant-gardistes. En dehors du récent label maison CSO-Resound, l'Orchestre de Chicago a enregistré principalement chez Columbia, Deutsche Grammophon, EMI, Erato, London/Decca, RCA et Sony. Jusqu’ici le CSO s’en est tiré impérialement, et s’il est vrai que la période de Barenboim n’a pas été la plus riche en événements musicaux, l’arrivée de Riccardo Muti a replacé l’Orchestre dans la cour des très, très grandes phalanges de ce monde.
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