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Alessandro Deljavan

Sur la scène du piano actuel, où le formatage international, la standardisation et l’interdiction de faire des vagues fait bien trop souvent loi, le pianiste italien Alessandro Deljavan (* 1987) est un véritable électron libre. C’est l’un des artistes les plus admirés à la fois de ses maîtres, de ses collègues et surtout du public, tandis qu’il laisse les jurys des grands concours dans l’embarras le plus total : s’il a fait sensation lors du dernier concours Van Cliburn, recueillant des tonnerres d’applaudissements de la part du public, c’est aussi et surtout lorsqu’il n’accéda pas à la finale. Il semblerait qu’on lui reprochait son jeu hyper-expressif, ses expressions du visage trop mobiles (ses frasques visuelles, diront certains… à vous de voir, tout est disponible sur les sites de partage de vidéo), la liberté de son propos exalté et l’ample respiration qu’il apporte à la musique. Deljavan est maintenant là pour prouver que l’on peut devenir l’un des pianistes les plus importants de sa génération sans remporter de prix international ; sa discographie elle-même prouve son immense éclectisme. Satie, Hummel, Chopin, Clementi, Beethoven, Godard, Schubert, d’étonnants extrêmes entre grands génies et ces petits maîtres qu’il ne néglige nullement, bien au contraire. On lui doit aussi un fascinant disque rassemblant les « plans B » de Bach ou, plutôt, ses « plans A », à savoir les première versions de bien des œuvres connues dans des versions ultérieures, comme de nombreux Préludes et fugue de Clavier bien tempéré, des Suites françaises et tant d’autres pièces que l’on croyait gravées dans le marbre. Alessandro Delvajan, un pianiste dont vous allez entendre encore beaucoup parler. © SM/Qobuz

Discographie

60 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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