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Albert Ayler

Albert Ayler débute à 10 ans le saxophone alto (1946). Il accompagne, dès son enfance, son père saxophoniste dans la fanfare et dans les églises. En famille (avec son frère trompettiste) on écoute les saxophonistes du moment : Charlie Parker, Lester Young, Coleman Hawkins, Wardell Gray et Ayler suit les cours de l’Academy of Music et de la John Adams High School, joue avec Little Walter dans une formation de blues et de rhythm and blues (les Jukes) durant deux saisons (1952-1953). De 1959 à 1962, Albert Ayler effectue son service militaire dans le Special Service Band qui stationne près d’Orléans. Cette situation géographique (Orléans est à 100 km de Paris) lui permet de jouer occasionnellement dans les clubs à Paris, où l’accueil est pour le moins réservé (1960-1961). Libéré de ses obligations militaires (1962) Albert Ayler joue en trio, avec Cecil Taylor et Sunny Murray, durant l’hiver 1962-1963 au Club Montmartre de Copenhague. Albert y rencontre Don Cherry et Gary Peacock avec qui il monte un quartet (1964). Il retourne aux Etats-Unis (1964) mais la radicalisation de sa musique ne lui attire qu’une audience réduite (enregistrement de la « Marseillaise » en 1965 dans l’album « Spirits Rejoice ») qui le pousse quelques années (1965-1968) dans les studios d’enregistrement plutôt que sur l’avant-scène. Il fait néanmoins quelques apparitions : en 1966 au Festival de Jazz de Newport et un séjour en Europe et en France. Lors de l’enterrement de John Coltrane en 1967, il interprète « Truth in Marchin », qui était l’une des dernières volontés du géant du saxophone. En 1970, il est de nouveau en France à la Fondation Maeght de St-Paul-de-Vence près de Nice. Albert Ayler y donne deux concerts. Quelques mois plus tard, la police retrouve son corps noyé dans l’East River à New York, qui sera un sujet de controverses. Etoile filante dans l’histoire de la musique de jazz, Albert Ayler, musicien controversé, est en dehors de toutes structures et de toutes conventions. « Chercheur maudit », Albert Ayler nous clame haut et fort une musique primale que l’on entend dans les rites incantatoires des églises noires aux Etats-Unis et dans les fanfares d’antan.


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