Marc-André Hamelin n’est plus un « secret bien gardé » mais l’un des pianistes les plus impressionnant de sa génération. Et si depuis quelque temps, sa discographie, qui s’aventurait jusqu’ici en des terres peu visitées voire carrément oubliées, n’hésite pas à aborder désormais les grands classiques du répertoire pianistique, on rêve que ce musicien plus que cultivé connaisse enfin une véritable consécration par delà la classicosphère. Dans cette séquence de piètre qualité vidéo, le pianiste québécois est au prise avec le second mouvement du Concerto pour piano seul, op. 39 de Charles-Valentin Alkan. Encore une fois, le plaidoyer d’Hamelin en faveur de cette musique catastrophiquement méconnue rend hommage à ces joyaux injustement oubliés. Et Alkan doit réellement retrouver sa place au grand firmament.
Première partie :
Deuxième partie :
Troisième partie :