Le chef allemand deviendra le nouveau directeur musical du National Symphony Orchestra (NSO) à compter de la saison 2010-2011.

Après des mois de spéculations et des années de recherche, le National Symphony Orchestra (NSO) a choisi son nouveau directeur musical en la personne de Christoph Eschenbach.

A 68 ans, le chef et pianiste allemand portera le nouveau titre de directeur musical du Kennedy Center. Il travaillera en étroite collaboration avec le président du centre, Michael M. Kaiser, ainsi que les différents programmateurs des festivals et projets qui se déroulent dans la grande maison washingtonienne.

Nommé jusqu’en 2014, Christoph Eschenbach entrera officiellement en fonction lors de la saison 2010-2011, succédant ainsi aux deux années de direction d’Ivan Fischer. Mais dès la saison 2009-2010, il travaillera déjà avec la phalange américaine. Eschenbach se rendra même à Washington cette année, en novembre, pour les auditions des huit postes vacants dans l’orchestre composé d’un total de cent musiciens.

Comme les Américains n’hésitent jamais à évoquer le sujet des « finances » vu comme passablement délicat chez nous, les rumeurs vont bon train concernant le futur salaire de l’heureux élu. A la direction musicale du Philadelphia Orchestra, Eschenbach perçut 1.586.000 dollars en 2006 et 2.297.000 dollars en 2007 selon le Philadelphia Inquirer. Si sa future rémunération à Washington s’avère du même niveau, son arrivée constituera une sacrée augmentation pour le NSO qui payait son prédécesseur, Leonard Slatkin, 1.100.000 dollars…

La nomination de Christoph Eschenbach est une belle avancée pour le NSO. La phalange de Washington s’offre ainsi une baguette en provenance d’un des Big Five, les cinq plus prestigieux orchestres d’Amérique (Philadelphie, New York, Boston, Chicago et Cleveland). Avec lui, elle espère pouvoir faire venir la soprano Renée Fleming et se rapprocher du label Ondine, sans parler de grands projets de tournées internationales.

Mais l’arrivée d’Eschenbach à Washington comporte également quelques bémols liés à ses activités passées parfois controversées sur le territoire américain. En effet, au cours de son mandat à Philadelphie, la presse fit souvent écho de répétitions confuses, de décisions musicales impulsives et même de manque d’autorité.

Le site officiel de Christoph Eschenbach

Le site officiel du National Symphony Orchestra