Quand le trompettiste sarde embarque son Devil Quartet dans le Desertico...

De la world, du rock, de l’electro, le nouvel album de Paolo Fresu, Desertico, est un beau 360°. Un flot de musique surtout. Car Fresu est un flot. D’énergie. De textures sonores. De disques. De rencontres surtout… En créant il y a quelques années le label Tŭk Music, le Sarde ajoutait un énième piston à sa trompette. Ici, son Devil Quartet, crée en 2004 et composé de Bebo Ferra (guitare), Paolino Dalla Porta (contrebasse) et Stefano Bagnoli (batterie), interprète des compositions individuellement signées par ses membres à l’exception d’une version envoutante du Satisfaction des Stones qui ouvre le disque et d’une interprétation poignante du standard Blame It On My Youth. La complicité qui lie les quatre amis transpire d’un bout à l’autre de ce Desertico, tout sauf sec et aride.

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