Bourvil disparaissait le 23 septembre 1970, emporté par un cancer. Artiste complet, le gamin de Normandie savait s’emparer d’un rôle, guilleret ou bouleversant, à l’écran comme sur la scène. L’acteur bonhommique laisse derrière lui une myriade de grands classiques cinématographiques (une soixantaine de long métrages, une trentaine d’opérettes et pièces de théâtre), dans lesquels tout le monde se souvient de son potentiel comique, mais aussi dramaturgique. Personnage attachant, subtil et cultivé, André Raimbourg de son vrai nom, s’est également illustré dans la chanson– avec 300 morceaux à son actif dans le genre de l’opéra et du music-hall. Encore plus libre sur la scène, Bourvil y trouvait le moyen d’exprimer toutes ses clowneries, sans jamais tomber dans le grotesque. Et le public savait le lui rendre.
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