Pour le premier dimanche d’avril, le violoniste Mathieu Godefroy et le violoncelliste Patrick Langot donnent un concert au musée Carnavalet à Paris avec un programme Bach, Ravel et Jongen.

Dimanche 3 avril à 16h, le violoniste Mathieu Godefroy et le violoncelliste Patrick Langot donnent un concert au Musée Carnavalet à Paris. Au programme, des extraits des Inventions à deux voix, n° 2, 4, 5, 6, 7, 8, 11, 13 de Bach, un Sonate en un mouvement pour violon et violoncelle (1938) de Joseph Jongen et pour finir une Duo pour violon et violoncelle "à la mémoire de Claude Debussy" de Ravel.

Patrick Langot mène une double carrière sur violoncelle moderne et baroque. Il reçu le premier prix pour cet instrument et en musique ancienne au Conservatoire National de Paris où il a étudié avec les plus grands : Christian Ivaldi, Ami Flammer et Alain Meunier. Passionné de musique ancienne, il se produit régulièrement en soliste avec l’Ensemble Matheus, le Collegium Orpheus ou La Réjouissance et dans des festivals comme Ambronay. En parallèle il consacre également une part importante de son travail à la musique contemporaine et crée des œuvres de Nicolas Bacri ou Alexandre Gasparov.

Mathieu Godefroy commence le violon au Conservatoire de Saint-Maure, où il se produit ensuite en soliste, entre autre dans le concerto de Beethoven. Il enregistre son premier disque en 1995, avec le concerto de Katchaturian. Il interprète aussi bien de la musique de XVIIe au XXIe siècle. Son exploration du répertoire contemporain a donné lieu à de nombreux enregistrements notamment avec l’Ensemble Syntonia. Par ailleurs, il fonde en 2007, un atelier d’improvisation – Collectif Corps-Accords – autour de la danse, le théâtre et la musique.

Partenaires de musique de chambre et amis depuis dix ans, Langot et Godefroy sont membres fondateurs de l'Ensemble Syntonia. Ils se retrouvent une fois de plus pour un concert au Musée Carnavalet, dans le salon Bouvier (ouvert uniquement pour les concerts). Ils se prêteront à l’atmosphère intime des harmonies subtiles de Bach et au panache de Ravel, ainsi qu'aux thèmes moins connue de la Sonate de Jongen, dont les couleurs et les accents rappellent des œuvres d’inspiration populaire de Kodaly.